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Présentation

  • : L'Informations aux salariés
  • : syndicat cgt des Coop de Normandie Picardie
  • Contact
17 août 2006 4 17 /08 /août /2006 12:32
Durée période de travail effectif :
Le droit à congés est ouvert, dès lors, que le salarié a accompli, entre le 1er juin de l'année précédente et le 31 mai de l'année en cours :
  • 1 mois de travail effectif
  • ou 4 semaines entières
  • ou 24 jours ouvrables
  • ou 20 jours de travail effectif lorsque l'horaire hebdomadaire est réparti sur 5 jours ;
  • ou 22 jours de travail effectif lorsque l'horaire hebdomadaire est réparti sur 5 jours 1/2.
Période de référence
La période de référence est la période durant laquelle les salariés acquièrent le droit à congés à raison de 2,5 jours ouvrables par mois de travail effectif , quel que soit l'horaire de travail, la forme du contrat (durée déterminée,indéterminée,temps partiel..). Elle est fixée
du 1er juin de l'année précédent au 31 mai de l'année en cours (C.trav.Art.L223-2).
Cette période peut-être modifiée par convention ou accord d'entreprise.
&laquoToutefois, dans les professions où en application de l'article L. 223-16 les employeurs sont tenus de s'affilier à une caisse de congé le point de départ de l'année de référence est fixée
au 1er avril (C.trav.Art.R.223-1).

Période de travail effectif
Sont assimilées à des périodes de travail effectif:
  • les périodes de congés payés de l'année précédente ;
  • les repos compensateurs ;
  • les congés de maternité ;
  • les congés pour événements familiaux ;
  • les périodes de suspension du contrat de travail pour accident du travail ou maladie professionnelle, dans la limite d'un an.L'interruption de travail consécutif à un accident de trajet n'est pas considérée comme période assimilée à un temps de travail, sauf si des dispositions conventionnelles le prévoient ;
  • les congés de naissance ou d'adoption ;
  • les congés de formation ;
  • les périodes de maintien ou de rappel sous les drapeaux.
  • Les autres périodes non travaillées, notamment, l'absence pour maladie, ne sont pas assimilées à des périodes de travail effectif pour la détermination des droits à congés, sauf dispositions conventionnelles différentes.

Durée des congés payés

Nombre de jours
La durée du congé est égale à 2,5 jours ouvrables, par mois de travail effectif, c'est-à-dire 30 jours ouvrables ou 5 semaines par année complète de travail. Les conventions collectives peuvent prévoir des conditions plus favorables


Exemple 1:
Salarié embauché le 15 janvier
Période de référence : 1er février au 31 mai
Droit à congés = 2,5 jours ouvrables X 4 mois = 10 jours ouvrables
Nota : Le mois de janvier n'ouvre pas droit à congé; la durée étant inférieure à un mois de travail effectif.

Exemple 2 :
Salarié embauché le 1er mars
Période de référence : 1er mars au 31 mai
Droit à congés = 2,5 jours ouvrables X 3 mois = 8 jours ouvrables (7,5 étant arrondi au nombre immédiatement supérieur).

Organisation des congés payés

Période des congés payés
La période de congé payé est fixée par les conventions ou accords collectifs de travail. Elle doit comprendre dans tous les cas la période du 1er mai au 31 octobre de chaque année. A défaut de convention ou d'accord collectif de travail elle est fixée par l'employeur, en se référant aux usages et après consultation des délégués du personnel et du comité d'entreprise (C.trav.Art.L.223-7).

Ordre des départs
C'est l'employeur qui a l'initiative des départs en congé. Il fixe, en dernier lieu, la date et l'ordre des départs en congés dans son entreprise après avis des représentants du personnel en tenant compte :
  • de la situation familiale des salariés ;
  • des possibilités de congés du conjoint ou du partenaire d'un PACS ;
  • de leur activité chez un ou plusieurs autres employeurs ;
  • de leur ancienneté dans l'entreprise.
Modification des dates de départ
Sauf circonstances exceptionnelles, l'ordre et les dates de départ fixés par l'employeur ne peuvent être modifiés dans le délai d'un mois avant la date prévue du départ. Les conjoints travaillant dans une même entreprise ont droit à un congé simultané (C.trav.Art.L.223-7).

Obligations des parties :

l'employeur :
  • ne peut fractionner les congés compris entre 12 et 24 jours ouvrables sans l'accord du salarié ;
  • ne peut s'opposer à la prise de congé sans commettre une faute.
Le salarié :
  • doit impérativement prendre ses congés payés et respecter les dates fixées par l'employeur ;
  • ne pas exercer d'activité salariée pendant son congé.
Rôle des représentants du personnel
L'employeur doit consulter :
  • les représentants du personnel sur l'ordre des départs en congés et les périodes de congé
  • le comité d'établissement sur le plan d'étalement des congés et sur les périodes de congés lorsqu'il n'y a pas de fermeture annuelle (C.trav.Art.L423-3).
Report des congés payés
En principe, sauf cas exceptionnels, les congés non pris , durant la période légale, ne peuvent être reportés d'une année sur l'autre, excepté s'il est établi que c'est du fait de l'employeur que ces congés n'ont pu être pris.

Le report des congés au-delà du cadre annuel peut être prévu :
  • lorsque la durée du travail est décomptée à l'année (modulation ou réduction du temps de travail sous forme de jours de repos pris à l'année ou forfait jours pour les cadres), le report des jours doit être prévu par l'accord qui doit préciser les modalités de congés reportés, les cas de report et dans quelles conditions ils peuvent être effectués.
  • pour alimenter un compte épargne-temps dans la limite de dix jours par an.Ce report se cumule avec celui de la cinquième semaine prévue pour les salariés désireux de bénéficier d'un congé sabbatique ou d'un congé pour création d'entreprise(C.trav.Art.L227-1).

Fractionnement du congé

Durée du congé
La durée des congés pris en une seule fois ne peut excéder 24 jours ouvrables, ni être inférieure à 12 jours ouvrables continus entre le 1er mai et le 31 octobre.
Le congé principal d'une durée supérieure à 12 jours ouvrables peut être fractionné par l'employeur avec l'accord des salariés.

Cinquième semaine de congé
La 5ème semaine doit être prise séparément.
Toutefois, il peut être dérogé individuellement à cette disposition pour ceux des salariés qui justifient de contraintes géographiques particulières (C.trav.Art.L223-8).

Report de la cinquième semaine
Le report des jours de congés au-delà des 24 jours ouvrables peuvent être reportés par les salariés qui envisagent de prendre un congé sabbatique ou un congé pour création d'entreprise, ce jusqu'à la date de leur départ. Le cumul peut porter au maximum sur 6 années.

Fractionnement
Pour que le fractionnement soit possible il faut :
  • que employeur et salarié soient d'accord ;
  • que le congé principal d'au moins 12 jours continus ait été pris entre le 1er mai et le 31 octobre ;
  • la fraction du congé principal soit comprise entre 3 et 5 jours : pour bénéficier d'un jour supplémentaire ;
  • ou supérieure à 6 jours: pour bénéficier de deux jours supplémentaires ;
  • la période se situe entre le 1er novembre et le 30 avril de chaque année.
Exemple 1:
le salarié prend 20 jours ouvrables de congés en juillet
puis 4 jours en novembre accolés à la cinquième semaine
Nota : jour supplémentaire pour fractionnement = 1 jour

Exemple 2 :
le salarié prend 18 jours ouvrables de congés en juillet
puis 6 jours en novembre accolés à la cinquième semaine
Nota : jour supplémentaire pour fractionnement = 2 jours

Exemple 3 :
le salarié prend 18 jours ouvrables de congés en juillet
puis 4 jours en octobre et 2 jours en novembre
jour supplémentaire pour fractionnement = Néant
Nota : 4 jours pris pendant la période légale ne donnant pas lieu à jour supplémentaire

Incidence de la maladie sur les congés payés

Les absences pour maladie n'ouvrent pas droit aux congés payés, sauf dispositions conventionnelles particulières.
Cependant, l'employeur ne peut déduire du congé annuel les jours d'absence pour maladie.

La maladie avant le départ en congé
Le salarié conserve son droit à congé et peut demander à bénéficier d'un congé ultérieurement.

L'employeur devra permettre au salarié de pendre les congés non pris du fait de l'arrêt de maladie si celui-ci prend fin avant que la période des congés payés soit close.
L'indemnité compensatrice de congés payés n'étant pas cumulable avec les indemnités journalières de la sécurité sociale l'employeur n'a aucune obligation de procéder au versement d'une indemnité compensatrice pour congés non pris.

La maladie pendant les congés
La durée de la maladie n'interrompt pas le congé ,en conséquence, le salarié ne peut prolonger son congé de la durée de sa maladie.Il doit respecter la date retour prévue.
Le salarié reçoit l'indemnité normalement de congés payés ainsi que les indemnités de la sécurité sociale dans la limite du salaire qu'il aurait perçu s'il avait travaillé.
Le report de congés non pris par suite de maladie ou le bénéfice d'une indemnité compensatrice de congés payés peuvent être prévus par certaines conventions collectives.

Cure thermale
Si la cure thermale, justifiée médicalement, n'est pas prescrite à une date déterminée, l'employeur peut exiger que le salarié effectue sa cure pendant ses congés payés.
Dans ce cas, le salarié peut cumuler l'indemnité de congés payés et les indemnités journalières de Sécurité sociale.

Incidence des évènments familiaux sur les congés payés

Lorsqu'un évènement familial (naissance,adoption,mariage,décès..) intervient pendant les congés payés, le salarié ne peut prétendre bénéficier ni d'un report de ce congé, ni d'une indemnisation supplémentaire, ni d'une prolongation de ses congés payés.

Incidence de la rupture du contrat de travail

Rupture du contrat avant le départ en congé
En cas de démission du salarié ou d'une notification de licenciement avant le départ en congé le préavis est suspendu pendant la durée des congés.
La durée du préavis ne peut être imputée sur les congés annuels.

Rupture du contrat pendant les congés
Que ce soit en raison de la démission du salarié ou d'un licenciement, le préavis ne commencera à courir qu'au retour de vacances.
L'entretien préalable avec le salarié ne peut avoir lieu pendant les congés payés.
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24 mai 2006 3 24 /05 /mai /2006 12:12

La loi du 21 août 2003 et l’accord sur les retraites complémentaires de novembre dernier ouvrent la possibilité de partir en retraite avant 60 ans au titre des « carrières longues ». Pour cela, il faut avoir travaillé très jeune et très longtemps.
Explications.

A quel âge faut-il avoir commencé à travailler ?

Si vous souhaitez partir entre 56 ans et 58 ans, vous devez avoir 5 trimestres validés avant la fin de l’année civile de vos 16 ans ; le nombre de trimestres est ramené à 4, validés dans l’année civile des 16 ans, si vous êtes né au cours du dernier trimestre.
Si vous partez à 59 ans, vous devez justifier de 5 trimestres validés avant la fin de l’année civile de vos 17 ans ; si vous êtes né au cours du dernier trimestre, 4 trimestres validés dans l’année civile des 17 ans suffiront.

Combien de temps faut-il avoir travaillé ?

La loi vous autorise à partir en retraite :
- à 56 ou 57 ans si vous avez 168 trimestres cotisés sur une durée validée de 168 trimestres, soit 42 ans,
- à 58 ans si vous avez 164 trimestres cotisés sur une durée validée de 168 trimestres,
- à 59 ans si vous avez 160 trimestres cotisés sur une durée validée de 168 trimestres.

Trimestres cotisés ou trimestres validés ? Quelle différence ?

Par trimestres cotisés, on retient les seules périodes qui ont donné lieu à versement de cotisation, périodes d’activité et périodes « rachetées », ainsi que certaines périodes dites « assimilées » telles les périodes de service national ou d’interruption de travail dans la limite de 4 trimestres (maladie, maternité, accident du travail)*.
La durée d’assurance regroupe l’ensemble des trimestres validés, c’est-à-dire toutes les périodes validées en France et à l’étranger, tous régimes vieillesse de base confondus. Elle comprend les périodes cotisées, toutes les périodes d’indemnisation ( y compris chômage, invalidité…), les périodes reconnues équivalentes, la majoration de durée d’assurance pour enfant, le congé parental.

* Dans la limite d'un an

Pour faire valoir ses droits, qui contacter ?

=> Avant toute chose, mettez-vous en relation avec votre régime de base pour faire le point sur votre situation.

- Si vous n’avez pas encore fait reconstituer vos droits auprès du régime de base, vous pourrez demander un relevé de carrière qui vous parviendra dans un délai de quinze jours et vous permettra de régulariser, si besoin est, les périodes manquantes. Votre régime de base vous indiquera si vous pouvez prendre votre retraite avant 60 ans.
- Si vous avez déjà obtenu la reconstitution complète de votre carrière, vous pourrez demander une attestation concernant votre situation vis-à-vis de la retraite avant 60 ans.
- L’attestation délivrée par le régime de base, intitulée « Votre situation vis à vis de la retraite avant 60 ans », vous indiquera si vous pouvez ou non obtenir une retraite avant 60 ans et, si oui, à quelle date.


=> Si vous avez droit à une retraite avant 60 ans, muni de cette attestation, vous pourrez entamer les démarches pour liquider vos retraites :

- auprès de votre caisse de Sécurité sociale, pour la retraite de base ;
- auprès du Cicas** du département de votre résidence (ou le plus proche de votre arrondissement si vous habitez Paris) pour les retraites complémentaires Arrco et éventuellement Agirc, ou directement auprès de votre institution de retraite complémentaire.

** A partir d'avril 2004, l'intéressé devrait être dispensé de fournir une photocopie de cette attestation qui sera adressée automatiquement à sa dernière caisse de retraite complémentaire.
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24 mai 2006 3 24 /05 /mai /2006 12:11

1-Quand et par qui devez-vous être inscrit à une caisse de retraite de cadres ? Si vous êtes nouvellement embauché en tant que cadre (cf. Convention collective dont relève l'employeur), votre inscription doit être réalisée à effet du jour d'embauche.

Si vous êtes promu cadre au sein d'une entreprise, votre inscription doit être réalisée à effet de la date de promotion.

Dans les deux cas, cette affiliation a un caractère obligatoire et doit être effectuée par votre entreprise auprès de sa caisse de retraite d'adhésion.

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2-Que se passe-t-il en cas de maladie ? Si vous êtes malade 60 jours consécutifs, pour chacun des arrêts le régime de retraite des cadres vous garantit un nombre de points proportionnellement égal à celui que vous avez acquis l'année précédant l'arrêt de travail.
(Cf. Rubrique Publications - Notices d'information "Points maladie")

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3-Que se passe-t-il en cas de chômage ? Si vous êtes au chômage en cours ou en fin de carrière de cadre, le régime de retraite des cadres peut, sous certaines conditions, vous accorder des points gratuits calculés sur la base du salaire journalier de référence (SJR) tel qu'il a été déterminé par l'UNEDIC.

Selon que vous serez pris en charge au titre de l'assurance chômage UNEDIC ou du régime de solidarité État, vos points de retraite seront validés sur des bases différentes.

Les attestations annuelles délivrées par l'Assédic pour établir votre déclaration de revenus sont en principe transmises à vos caisses de retraite complémentaire. Si cette indication n'est pas mentionnée sur ce document, vous devez vous-même l'adresser à la dernière caisse de retraite de cadres à laquelle vous avez été affilié et indiquer le nom de cette caisse à votre Assédic.
(Cf. Rubrique Publications - Notices d'information "Points chômage").

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4-Comment se calcule le montant de la retraite ? Les points obtenus en contrepartie des cotisations ou au titre des périodes d'interruption de travail dues à la maladie ou au chômage sont inscrits sur votre compte par votre caisse de retraite. Au moment de la retraite, il est procédé à l'addition de tous les points inscrits .
Le montant annuel de votre retraite est le produit du nombre de points inscrits par la valeur du point au moment du paiement (0,3940 € au 1er avril 2005).

Cette allocation est majorée de 10 % pour 3 enfants, 15 % pour 4, 20 % pour 5, 25 % pour 6, 30 % pour 7 et plus. La part de l'allocation afférente à la majoration pour enfants est servie à hauteur de 80 % (soit 10 % x 0,8 = 8 % pour 3 enfants...).

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5-Quelles démarches doit-on accomplir pour demander sa retraite ? La demande doit être formulée auprès de la dernière caisse de retraite de cadres à laquelle vous avez été affilié et ce, au plus tard la veille du 1er jour du mois civil qui coïncide avec la date d'effet de retraite souhaitée.

Exemple :
- date souhaitée de retraite : 1er février
- date limite de dépôt : 31 janvier
Pour ne pas retarder l'envoi du premier versement, il est évidemment plus prudent de déposer sa demande bien avant ; entre 3 mois et 6 mois.

C'est la dernière caisse de retraite de cadres qui est chargée de déterminer les droits même si vous avez cotisé auprès de plusieurs caisses de retraite de cadres.
C'est cette même institution qui est chargée de délivrer soit une attestation des périodes validées soit un récapitulatif de carrière destinés à la caisse de retraite complémentaire qui relève de l'ARRCO.

Il existe des conditions particulières pour pouvoir bénéficier de la retraite à soixante ans au taux plein.
(Cf. Rubrique Publications - Notice d'information "Retraite à soixante ans")

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6-Selon quelle périodicité recevrez-vous votre retraite ? Après le premier versement, la retraite sera payée au début de chaque trimestre civil (c'est-à-dire 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre).

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7-Comment sont calculés les cotisations et les points pour le régime de retraite des cadres, pour un salaire brut > au salaire charnière GMP (33 512 € en 2005) ? Les cotisations tant patronales que salariales sont versées par l'entreprise auprès de la caisse d'adhésion. Elles sont converties en points de retraite et inscrites sur votre compte personnel.

Exemple de calcul :
Salaire annuel brut : 46 000 €.
Taux de cotisation : 16%
- Détermination de l'assiette de cotisation :
Salaire Brut - Plafond Sec. Soc. = Tranche B
46 000 € - 30 192 € = 15 808 €

- Montant des cotisations :
Tranche B x Taux de cotisation = Cotisation contractuelle
15 808 € X 16% = 2 529,28 €
Cotisation contractuelle x Pourcentage d'appel = Cotisation à acquitter
2 529,28 € X 125 % = 3 161,60 €

A ces cotisations, s'ajoute la CET : 46 000 € X 0,35 % = 161 €
- Nombre de points de retraite inscrits au compte du cadre :
Montant de la cotisation contractuelle / Salaire de référence ou prix d'achat d'un point = Nombre de points
2 529.28,96 / 4,4163 = 573 points

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8-Comment sont calculés les cotisations et les points pour le régime de retraite des cadres, pour un salaire brut < au salaire charnière GMP (33 512 € en 2005) ? Les cotisations tant patronales que salariales sont versées par l'entreprise auprès de la caisse d'adhésion. Elles sont converties en points de retraite et inscrites sur votre compte personnel.

Exemple de calcul :
Salaire brut annuel : 27 440 €
Taux de cotisation 16%
- Cotisations à acquitter : 664 € (y compris 125 % de pourcentage d'appel)
- CET à acquitter : 27 440 € x 0,35 % = 96,04 €
- Nombre de points de retraite inscrits au compte du cadre : 120

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9-En cas de décès, votre conjoint a-t-il droit à une allocation de réversion - Conditions d'obtention ?
Les conditions pour obtenir une pension de réversion sont les mêmes pour les veuves, les veufs et les ex-conjoints divorcés :
- Aucune durée de mariage n'est exigée
- Il faut avoir 60 ans au moment du décès.

Toutefois, aucune condition d'âge n'est exigée si les demandeurs sont invalides ou s'ils ont 2 enfants de moins de 21 ans à charge au moment du décès.

Si les demandeurs n'ont pas 60 ans et qu'ils ne remplissent pas non plus l'une des deux conditions précitées, ils peuvent éventuellement l'obtenir à partir de 55 ans, soit avec un coefficient d'anticipation, soit au taux plein s'ils bénéficient de la pension de réversion du régime de base de la Sécurité sociale, pension qui est accordée sous conditions de ressources.
(Cf. Rubrique Publications - Notice d'information "Allocation de réversion")

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10-En cas de décès, votre conjoint a-t-il droit à une allocation de réversion - Calcul du montant de l'allocation ? S'IL N'Y A EU QU'UN MARIAGE
La veuve ou le veuf a droit à une allocation de réversion calculée à un taux qui peut varier entre 52 % et 60 % des droits acquis par le cadre décédé.
En cas de remariage, la pension est supprimée.

S'IL Y A EU PLUSIEURS MARIAGES
- Si le ou les ex-conjoints divorcés sont remariés, le conjoint survivant, a droit à une allocation calculée à un taux qui peut varier entre 52 % et 60 % des points acquis par le cadre décédé.
- Si le ou les ex-conjoints divorcés ne sont pas remariés la pension de réversion est partagée au prorata de la durée de chaque mariage par rapport à la durée totale des mariages.

ATTENTION : en l'absence de conjoint survivant, les règles de calcul applicables aux ex-conjoints sont différentes.
(Cf. Rubrique Publications - Notice d'information "Allocation de réversion")

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11-Comment obtenir un relevé de points de retraite complémentaire cadres, si on ne l'a pas eu ? Vous devez normalement recevoir chaque année un relevé de votre compte de points. Si vous ne l'avez pas eu, il faut le demander à la caisse de retraite de cadres à laquelle vous êtes ou vous avez été affilié en dernier lieu.

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12-Comment obtenir un récapitulatif de carrières cadres ? Vous pouvez demander à tout âge un récapitulatif de carrière auprès de la dernière caisse de retraite de cadres à laquelle vous avez été affilié. Ce document vous permettra de vérifier si toutes les périodes d'activité durant lesquelles vous avez été cadre ont bien été prises en compte.

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13-Comment faire une évaluation de retraite complémentaire Agirc ? Il n'y a pas à proprement parlé d'évaluation prospective de la retraite. L'évaluation consiste à multiplier le nombre de points figurant sur les relevés annuels de compte ou le récapitulatif de carrière par la valeur du point en vigueur au moment de l'opération.

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14-Votre employeur vous envoie travailler à l'étranger.
Que se passe-t-il ?
Soit il s'agit d'un simple détachement et, dans ce cas, votre situation au regard du régime de retraite des cadres est inchangée.

Soit il s'agit d'une expatriation et, dans ce cas, pour continuer à relever du régime de retraite des cadres votre employeur devra souscrire un contrat particulier avec sa caisse ou auprès de l'Ircafex (voir la liste des caisses).

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15-Je pars travailler à l'étranger pour une entreprise étrangère.
Que se passe-t-il ?
Votre contrat local vous permettra de relever des régimes de retraite mis en place dans le pays où vous travaillerez.
Les droits que vous y acquerrez ne seront pas cumulés avec vos droits français.
Vous conserverez néanmoins les droits inscrits au titre des régimes de retraite complémentaire français jusqu'à ce que vous fassiez valoir vos droits à la retraite.

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1-Quelle est la valeur du point de retraite ? Depuis le 1er avril 2005 : 0,3940 €

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2-A quelle date sont crédités les comptes bancaires ou postaux ? Le premier jour ouvré du trimestre. Il faut toutefois ajouter les délais de traitement bancaires.

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3-Que devez-vous faire en cas de changement d'adresse ou de banque ? Vous devez adresser vos nouvelles coordonnées à la caisse de retraite qui vous verse votre retraite ; un relevé d'identité bancaire ou postal doit être joint.

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4-Quels sont les prélèvements effectués sur votre retraite ? 3 prélèvements sont effectués sur votre retraite :
- la Cotisation assurance maladie,(*)
- la Contribution sociale généralisée (CSG)(**)
- la Contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) (***)

Les taux en 2006 sont : (*) 1,00 %, (**)6,60 %, (***) 0,5 %

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5-En cas de décès, votre conjoint a-t-il droit à une allocation de réversion - Conditions d'obtention ? Les conditions pour obtenir une pension de réversion sont les mêmes pour les veuves, les veufs et les ex-conjoints divorcés :

- Aucune durée de mariage n'est exigée

- Il faut avoir 60 ans au moment du décès.
Toutefois, aucune condition d'âge n'est exigée si les demandeurs sont invalides ou s'ils ont 2 enfants de moins de 21 ans à charge au moment du décès.
Si les demandeurs n'ont pas 60 ans et qu'ils ne remplissent pas non plus l'une des deux conditions précitées, ils peuvent éventuellement l'obtenir à partir de 55 ans, soit avec un coefficient d'anticipation, soit au taux plein s'ils bénéficient de la pension de réversion du régime de base de la Sécurité sociale, pension qui est accordée sous conditions de ressources.

(Cf. Rubrique Publications - Notice d'information "Allocation de réversion")

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6-En cas de décès, votre conjoint a-t-il droit à une allocation de réversion - Calcul du montant de l'allocation ? S'IL N'Y A EU QU'UN MARIAGE
La veuve ou le veuf a droit à une allocation de réversion calculée à un taux qui peut varier entre 52 % et 60 % des droits acquis par le cadre décédé.
En cas de remariage, la pension est supprimée.

S'IL Y A EU PLUSIEURS MARIAGES
- Si le ou les ex-conjoints divorcés sont remariés, le conjoint survivant, a droit à une allocation calculée à un taux qui peut varier entre 52 % et 60 % des points acquis par le cadre décédé.
- Si le ou les ex-conjoints divorcés ne sont pas remariés la pension de réversion est partagée au prorata de la durée de chaque mariage par rapport à la durée totale des mariages.

ATTENTION : en l'absence de conjoint survivant, les règles de calcul applicables aux ex-conjoints sont différentes.
(Cf. Rubrique Publications - Notice d'information "Allocation de réversion")

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7-De quelles informations dispose le retraité ? Chaque début d'année, le retraité reçoit de sa caisse de retraite de cadre un document lui permettant de compléter ses revenus sur sa déclaration fiscale. Ce document est accompagné d'un décompte de retraite récapitulatif qui détaille tous les paiements effectués au cours de l'année précédent l'envoi.

Toute l'année, il est aussi possible de consulter le serveur vocal Agirc au
08 91 67 04 44 (0,22€/mn à partir d'un poste fixe) pour obtenir des informations pratiques et financières sur sa retraite de cadre.

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24 mai 2006 3 24 /05 /mai /2006 12:08
Les représentants des organisations syndicales et patronales, réunis le 18 mai 2006, ont décidé d’augmenter les valeurs des points de retraite Agirc et Arrco de 1,65 % à effet du 1er avril 2006, soit une revalorisation en moyenne annuelle de 1,74 %.

Elles sont portées :
- pour l’Agirc à 0,4005 €
- pour l’Arrco à 1,1287 €.

Les retraites versées trimestriellement au 1er juillet 2006 prendront en compte cette augmentation, ainsi que la régularisation due au titre de l’échéance versée début avril 2006.

Les partenaires sociaux ont également décidé d’augmenter les salaires de référence, ou prix d’achat du point de retraite Agirc et Arrco, de 2,9 % pour 2006, soit un montant :
- pour l’Agirc de 4,5444 €
- pour l’Arrco de 13,0271 €.

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18 mai 2006 4 18 /05 /mai /2006 07:55

VOTEZ CGT  UGICT-CGT

AUX ELECTIONS DU COMITE ’ENTREPRISE

 

LE 22 MAI 2006

 

COLLEGE OUVRIERS ET EMPLOYES

 

TITULAIRES                                                 SUPPLEANTS

 

Martial Pain : Réceptionnaire PGC                            Joël Tannevaux : Chauffeur

Patrick Fourrier : Comptabilité Siège                Monique Guerrier : Maxicoop Grand Quevilly

Catherine Mennereuil : Maxicoop Darnétal                       Christine Pellerin : Mutant Gainneville

Annie Bouvier : Réclamation Produits Frais               Martine Et Toumi : Mutant Saint Etienne

Jean François Paumier : Préparateur PCG                Emmanuel Bourrelier : Préparateur Frais

Corinne Cauchon : Mutant Saint Etienne                         Arnaud Grenier : Préparateur PGC

 

 

COLLEGE AGENTS DE MAITRISE

 

TITULAIRE                                                                SUPPLEANT

 

Claudine Chalumeau : Entrepôt PGC              Claudine Chalumeau : Entrepôt PGC

 

 

COLLEGE CADRES

 

TITULAIRE                                                                SUPPLEANT

 

Didier Libéral : Programmation Informatique            Didier Libérale: Programmation Informatique

 

COLLEGE GERANTS MANDATAIRES

 

TITULAIRE                                                                SUPPLEANT

 

Jacky Delahoche                                                        Francis Genty

 

 

 

Le 22 Mai 2006 votez CGT

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18 mai 2006 4 18 /05 /mai /2006 07:43
La faute simple : le salarié doit effectuer son préavis (sauf si l'employeur l'en dispense, auquel cas il doit etre payé) et percevoir des indemnités de licenciement et congés payés.

La faute grave : elle justifie une rupture immédiate du contrat de travail.le salarié perd ses indemnités de licenciement.

La faute lourde : le salarié est privé de toute indemnité, y compris l'indemnité compensatrice de congés payés.
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30 avril 2006 7 30 /04 /avril /2006 17:53

Trois mensonges répètent que

les jeunes sont au chômage, précaires et en échec scolaire.

Les jeunes ne chôment pas plus que les autres : ils chôment plus souvent sur des périodes plus courtes. Un jeune actif sur quatre ou cinq, selon les années, est chômeur, et comme 30 % des 15-24 ans sont actifs, cela signifie que 6 à 8 % des jeunes sont au chômage : un jeune sur douze à quinze, et non pas un sur quatre comme on le prétend.

Il est faux de dire que les jeunes ne trouvent un emploi stable qu’au bout de dix ans. La grande précarité se concentre sur 20 % des jeunes, ceux qui sortent de l’école avec au plus le brevet des collèges : trois ans après l’entrée dans la vie active, leur taux de chômage est de 30 à 40 % et à peine plus de la moitié d’entre eux sont en CDI. Les 40 % qui quittent l’école avec un niveau de formation allant du CAP-BEP à une ou deux années de fac sans diplôme ont eux un taux de chômage trois ans plus tard de 15 à 20 % et ils sont pour plus de 60 % en CDI. Quant aux 40 % restants, qui arrivent sur le marché du travail avec un diplôme égal ou supérieur à bac+2 (ou un bac industriel), ils connaissent trois ans plus tard un taux de chômage inférieur à 10 % et sont pour les trois quarts en CDI.

Les lamentations sur une école productrice de l’échec ne résistent pas à l’examen. Jamais la jeunesse n’a été autant et aussi bien formée. La majorité des 20 % de ceux qui quittent l’école en échec ont le brevet des collèges et ont été jusqu’en seconde : un bagage supérieur à la majorité des sorties d’école des générations précédentes. Et que dire des 40 % de jeunes qui quittent l’école avec un diplôme de l’enseignement supérieur, une proportion totalement inédite ?

Ces trois mensonges ont victimisé les jeunes en les posant comme justiciables de mesures spécifiques : la « lutte pour l’emploi des jeunes »a été le moyen de casser leur salaire. Loin d’une inflation des diplômes, c’est bien parce que les jeunes ont des diplômes élevés et peuvent soutenir les mutations organisationnelles et technologiques que les employeurs les embauchent. Mais la sous-qualification de leurs postes de travail est organisée par les mesures jeunes qui se succèdent depuis 1977.

Le problème de tous les jeunes sans exception, ce sont les bas salaires. Pour qu’ils perçoivent aujourd’hui à vingt-cinq ans les salaires de 1975 indexés sur les gains qu’a connus depuis la productivité du travail, il faudra doubler les salaires d’embauche. C’est le premier objectif que doit se fixer une politique respectueuse de la qualification réelle de la jeunesse.

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27 avril 2006 4 27 /04 /avril /2006 14:27
Mariage :

        - Du Salarié 4 jours
        - D'un Enfant  1 jour

Naissance ou Adoption 3 jours

Décés :

        - Du Conjoint 6 jous consécutifs
        - d'un Enfant 2 jours
        - pére, mére 1 jour
        - frére,soeur,beau-pére 1 jour aprés 3 mois d'ancienneté
        - tante et oncle 1 jour aprés 3 mois d'ancienneté (accord régional).


Congés d'un mois par an dont 10 jours payés pour enfant hospitalisé de moins de 14 ans (aprés un an d'ancienneté)

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1 février 2006 3 01 /02 /février /2006 12:13





Le 30 janvier 2006 la direction à invité les délégués syndicaux CGT et FO pour leur présenter avec l'aide du cabinet ALGOE un document présentant les modalités de mise en place d'un groupe de travail.

Ce groupe de travail devra étudier les propositions de modifications possibles concernant l'accord sur les 35H et le fonctionnement de l'entrepôt PGC.

La direction désirant aller trés vite (signature prévue pour le mois d'avril) souhaite réactiver la commission des 35 heures afin de ne pas avoir a dénoncer l'accord, ce qui d'office l'obligerait à respecter un délai de préavis de 3 mois.

Force est de constater à notre grande surprise que lors de la réunnion du CE du 01 fevrier 2006 Monsieur LENOIR possédait déja ce document signé par l'organisation syndicale FO.

Il semble évident qu'un tel document n'obtient pas notre accord et que nous désirons suivrent les réunion du groupes de travail afin de pouvoir protéger vos acquis !
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24 janvier 2006 2 24 /01 /janvier /2006 12:00
Les principaux points de la convention UNEDIC 2006

Les partenaires sociaux, viennent ce jour 22 décembre 2005, d'arrêter le projet de la convention UNEDIC.

Après signature des acteurs l'accord s'appliquera du 1er janvier 2006 au 31 décembre 2008 mais ne concernera pas les chômeurs déjà en cours d'indemnisation.


1-/ Indeminisation des allocataires au 1er janvier 2006
Salariés âgés de - de 50 ans
Régime antérieur
Régime au 1er janvier 2006
Durée d'activité
indemnisation
Durée d'activité
indemnisation
  6 mois d'activité au cours des 22 derniers mois
7 mois
  6 mois d'activité au cours des 22 derniers mois
7 mois
  12 mois d'activité au cours des 20 derniers mois
12 mois
14 mois d'actvité au cours des 24 derniers mois
23 mois
 
  16 mois d'activité au cours des 26 derniers mois
23 mois
Salariés âgés de + 50 ans
Durée d'activité
indemnisation
Durée d'activité
indemnisation
 6 mois d'activité au cours des 22 derniers mois
7 mois
 6 mois d'activité au cours des 22 derniers mois
7 mois
  12 mois d'activité au cours des 20 derniers mois
12 mois
14 mois d'activité au cours des 24 derniers mois
23 mois
 
    16 mois d'activité au cours des 26 derniers mois
23 mois
27 mois d'activité au cours des 36 derniers mois
36 mois
27 mois d'activité au cours des 36 derniers mois
36 mois
Les allocataires entrant à partir de 57 ans et demi pourront être indemnisés jusqu'à la retraite.
Salariés âgés de 57 ans et plus (*)
Durée d'activité
indemnisation
 
27 mois d'activité au cours des 36 derniers mois
42 mois
Supprimé
(*) Justifiant de 100 trimestres validés par l'assurance vieillesse

2/- Relèvement des cotisations
Le taux de cotisation est relevé de 0,08 point, répartie à parts égales entre employeurs et salariés.
Le taux de cotisation passera ainsi à 6,48 % du salaire brut (4,04 % pour les employeurs et 2,44 % pour les salariés),

L'accord prévoit que cette hausse pourrait cesser de s'appliquer à compter du 1 er janvier 2007, si les comptes de l'Unedic s'équilibrent.

3/-Accompagnement des chômeurs
  • A son inscription, le demandeur d'emploi bénéficiera d'une première évaluation personnalisée de sa situation et d'une information sur les perspectives d'évolution des métiers, il sera ensuite orienté vers l'ANPE, l'APEC ou d'autres organismes.
  • mise en place d'une incitation financière pour les entreprises et les demandeurs d'emploi, afin de favoriser l'accès aux contrats de professionnalisation (contrats en alternance).
  • Un chômeur de plus de 50 ans ou indemnisé depuis plus de 12 mois qui retrouve un emploi à un salaire inférieur de 15 % de sa rémunération antérieure pourra percevoir une aide financière, égale à 50 % de ses allocations, pour compenser cette perte de revenu.
  • Un chômeur qui crée ou reprend une entreprise pourra percevoir, en deux fois et sous forme de capital, la moitié de la somme qu'il aurait perçue jusqu'à la fin de son indemnisation.


Délais de carence

Le point de départ de l'indemnisation est fixé au lendemain de la fin du contrat de travail.
Toutefois, la prise en charge effective n'intervient qu'à l'issue de délais de carence :
  • lié aux congés payés :
    L'allocation n'est versée qu'à l'expiration d'un délai de carence correspondant au nombre de jours représenté par l'indemnité compensatrice de congés payés versée par le dernier employeur (Règlement annexé, art. 30 § 1). Le congé annuel s'établit en jours ouvrables ; il y a donc lieu de faire la transposition en jours calendaires.
    Le rapport est donc de :
    nombre de jours de congés multiplié par 7/6.
    Le résultat est arrondi au nombre entier inférieur.
Le délai de carence court à compter du lendemain de la fin du contrat de travail (terme du préavis, effectué ou non) au titre de laquelle l'indemnité compensatrice de congés payés a été versée.

Remarques Selon l'Unédic, si des congés payés sont pris en cours de préavis, le point de départ du versement de l'allocation est reporté d'un nombre de jours égal à celui des congés (Circ. UNEDIC, no 83-16, 11  mars 1983). La jurisprudence rendue sur la question contredit cette position (Cass. soc., 21 févr. 1990, no 88-13.464 ; Cass. soc., 12 mars 1997, no 95-15.561).

  • lié aux indemnités de licenciement et/ou transactionnelle qui excèdent les indemnités légalement obligatoires.

    Le délai de carence est calculé dans la limite maximale de 75 jours en divisant les sommes versées au-delà des indemnités légales par le montant du salaire journalier de référence (Règlement annexé, art. 30 § 2).


  • Différé d'indemnisation :
    Le versement de l'allocation est reporté au terme d'un  différé d'indemnisation de 7 jours qui court à compter du terme du ou des délais de carence si les conditions d'attribution des allocations sont remplies à cette date.
    A défaut, le différé d'indemnisation court à partir du jour où les conditions sont satisfaites (Règlement annexé, art. 31 et 32).
    Le différé d'indemnisation ne s'applique pas en cas de réadmission dans les 12 mois suivant la précédente admission.
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