8 mars : journée internationale des droits des femmes
La journée du 8 mars nous rappelle que la lutte pour faire avancer les droits des femmes est un défi qu’il faut relever tous les jours. Profitons de cette date pour faire avancer les revendications des femmes au niveau mondial, européen, français et dans nos entreprises.
La Cgt se félicite de la tenue de cette conférence sur l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.
Les attentes des salariés imposent des résultats concrets.
Les premiers éléments amenés par Madame QUINTIN, Rapporteur général de la Conférence, confirme qu’un certain nombre d’avis et propositions avancés par les organisations syndicales et, notamment par la Cgt, ont été entendus .
Pour exemple, le rôle et mission de l’Inspecteur du Travail, la réactivation du Conseil supérieur de l’Egalité, et les sanctions financières contre les employeurs.
La Cgt regrette que le rapport n’annonce pas de mesures immédiates de rattrapage salarial, comme nous l’avions proposé, tant la question du pouvoir d’achat est au centre de l’actualité et tant sa dégradation touche plus particulièrement les femmes.
En conséquence, la Cgt propose qu’à l’issue de cette conférence deux objectifs principaux soient fixés :
- le rattrapage de l’écart salarial résiduel reconnu par l’ensemble des partenaires, dont le Patronat, à l’occasion de la signature de l’accord national interprofessionnel en mars 2004 soit 5%. Ceci serait une première étape, sachant que les écarts réels sont beaucoup plus importants ;
- l’ouverture d’une table ronde sur le temps partiel pour agir efficacement sur la précarité liée au temps partiel imposé que les femmes subissent en majorité.
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La Cgt attend de cette conférence des mesures concrètes assorties de moyens humains et financiers nécessaires à une réelle avancée de l’égalité, dans le privé comme dans le public.