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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 20:12
Le ministre du Travail affirme qu’il « faudra toucher à ce curseur » pour financer le système.

Les jours passent, les intentions du gouvernement pour la retraite se précisent. « L’âge légal, c’est une des pistes qu’il faudra aborder (…). Sans aucun doute, il faudra toucher à ce curseur », déclarait dimanche soir, au Grand Jury RTL-LCI-le Figaro, le ministre du Travail.


À en croire Xavier Darcos, qui parle ici comme le Medef, il suffirait de reculer l’âge légal pour relever le niveau d’emploi des salariés de cinquante ans et plus, « bien moins bon (en France – NDLR) que dans les pays comparables ». Une façon d’escamoter la responsabilité des entreprises, leur politique consistant à faire des travailleurs âgés, une variable d’ajustement de leurs effectifs.


François Fillon, lui, dans un entretien au Figaro, indique que la question de l’allongement de la durée de cotisation « sera posée, tout comme celle des cotisations ».

Pour répondre au problème de financement du système, le premier ministre juge en effet « toujours d’actualité » le principe, acté en 2003, « d’une hausse des cotisations retraite compensée par la baisse des cotisations chômage ».


Habiller (un peu) les retraités en déshabillant les chômeurs… Au moment où l’on annonce l’arrivée en « fin de droits » de 600 000 demandeurs d’emploi, il fallait y penser  !


Cette fausse solution est dictée par le dogme, auquel le gouvernement s’accroche, du refus de toute augmentation des prélèvements sociaux. Xavier Darcos a ainsi écarté l’éventualité de « taxer plus un certain nombre d’avantages fiscaux ou revenus du capital ».


À part ça, « aucune question n’est taboue », prétend François Fillon, et en particulier « pas celle du calcul de la pension sur les six derniers mois de salaire dans la fonction publique », qui pourrait donc être remise en question moyennant la prise en compte « du fait que les primes ne sont pas intégrées dans le calcul pour les fonctionnaires ».

Yves Housson

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