Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : L'Informations aux salariés
  • : syndicat cgt des Coop de Normandie Picardie
  • Contact
4 décembre 2006 1 04 /12 /décembre /2006 14:47
CLASSIFICATIONS : OU EST LA VOLONTE D’ABOUTIR ?

 
    Engagée depuis des années, cette négociation sur les classifications dans la branche FNCC va-t-elle se terminer par un constat de carence . C’est ce que laissait entendre la FNCC lors de la dernière réunion du 4 octobre 2006 .

  Il n’est pas étonnant que cette négociation soit difficile ; deux conceptions diamétralement opposées s’y affrontent .

    Du coté de la FNCC les salaires doivent être au prix du « Marché » . Comme si les salariés n’étaient que des Citrons que l’on pressent et que l’on jettent, et un préalable à la mise en place d’une grille hiérarchique ; la remise en cause de la prime d’ancienneté .

    Du coté des organisations syndicales, il s’agit de reconnaître les qualifications et de tenir compte des évolutions technologiques, de traduire celles-ci par des possibilités d’évolutions des carrières et des salaires .

        La CGT, bien que non signataire des accords de méthode de 1998 et de 2001, s’est inscrite dans la négociation :

- sur la définition des emplois : en nous inspirant de la réalité du terrain et en s’appuyant sur le Répertoire Opérationnel des Emplois et des Métiers (ROME) , nous avons fait de nombreuses propositions . Celles ci n’ont pas été retenues et nous nous retrouvons avec l’accord du 24 février 2004 qui entérine des qualifications datant de « 1975 ».

 
-En participant à l’élaboration des groupes et unités de classement qui reposent sur quatre critères : Autonomie, Responsabilité, Connaissances et Echanges.

        Nous sommes bien conscient des difficultés rencontrées, mais nous ne voulons pas d’un échec de ces négociations parce que nous savons que celles-ci auront des conséquences sur la vie des salariés du mouvement coopératif .

    C'est avec cet état d'esprit que nous nous sommes rendus à la rencontre avec la FNCC le 23 novembre 2006, nous y avons fait des propositions en défendant quelques principes pour nous indispensables à un accord :

        Une grille hiérarchique démarrant  au minimum au SMIC (8,27 € de l'heure et 1 259,11 € brut mensuel, base 35 h) , et des salaires pour les cadres au minimum du plafond de la Sécurité Sociale (2 589 € brut mensuel) .

        Un grille anticipant sur les évolutions du SMIC en fixant des écarts entre les niveaux hiérarchiques significatifs, la négociation collective annuelle devant fixée des augmentations de la valeur du point hiérarchique et non pas des minimums, ce qui au fil du temps écrase les grilles hiérarchiques .

        Pas de remise en cause des accords conventionnels et notamment de la prime d'anciénneté .

D’un côté, le gouvernement expectore une réformette du dialogue social sous la forme d’un projet de loi négocié à minima. D’un autre côté, un nouveau concept de gouvernance semble s’imposer : le néo-dialogue. Explications. Quand des syndicats ou des élus du personnel réclament des négociations, les technocrates du pouvoir, qui glissent allègrement d’une entreprise à une autre, organisent d’innombrables séances de réunions où l’on peut parler beaucoup, certes, mais sans jamais entamer de réelles négociations, au mépris du droit du travail  

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

K
Comment ne pas réagir...<br />
Répondre