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Présentation

  • : L'Informations aux salariés
  • : syndicat cgt des Coop de Normandie Picardie
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13 mars 2008 4 13 /03 /mars /2008 15:44

                                                                                                          Monsieur Gérard Thibous

                                                                                                      Président Directeur Général

                                                                                                      Le Grand Quevilly le 12 mars 2008

 

              Monsieur le Président Directeur Général,

 

                        Par cette lettre notre syndicat tient à vous faire part de son indignation devant les méthodes employées une nouvelle fois au Maxicoop de Bihorel .

 

                        Sur les conseils de son chef de magasin, Monsieur Barbay Joël chef de rayon fruits et légumes depuis le 1er septembre 2005, a fait une demande de reconnaissance de travailleur handicapé à la MDPH . Ce dernier a été reconnu travailleur handicapé le 4 septembre 2007 .

 

                        Toujours sur les conseils de Monsieur Carpentier et cette fois de Monsieur Bataille, Monsieur Barbay a fait une demande de changement de poste au Médecin du Travail le 26 octobre 2007.

 

Le 29 novembre 2007, Monsieur Barbay Joël a été convoqué par le Médecin du travail, il a été déclaré « apte excluant le port de charges avec aide à la manutention » . Nouvelle convocation le 4 décembre 2007, avis du Médecin « Inaptitude définitive à la reprise du poste de chef de rayon ».

 

 Or, depuis son entrée dans la société, la médecine du travail n’avait pas trouvé à redire sur  les différents postes de travail de monsieur Barbay.

 

Nous trouvons scandaleuses et inhumaines les méthodes qui consistent à demander au salarié de se faire reconnaître travailleur handicapé,  pour mieux le licencier. N’y aurait-il pas quelqu’un d’autre à placer ?

Cela fait une page peu glorieuse de plus dans le dossier Bihorel,  une fois de plus l’intolérable a été atteint dans ce magasin . Nous nous posons la question de savoir jusqu’à quand vous laisserez  de tels agissements impunis dans ce Maxicoop.

 

La honte aux Coopérateurs de Normandie Picardie, hier, 11 mars 2008, les partenaires sociaux des différentes sociétés coopératives étaient convoqués à Paris par la FNCC pour une CPNE( Commission Paritaire Nationale de l’Emploi ).

 

Dans l’ordre du jour de cette réunion, la FNCC proposait aux partenaires sociaux un accord de branche pour l’emploi des personnes handicapées ! Cherchez l’erreur !

Notre syndicat a dénoncé en séance les agissements de notre direction  qui licencie sans scrupule les travailleurs handicapés dans notre société

Vous n’avez pas répondu à notre courrier du 19 février 2008 concernant les infractions au code du travail perpétrées  au Maxicoop de Bihorel, ce silence prouve que vous autorisez en tout état de cause ces infractions et donc vous engagez votre responsabilité sur ces faits.

 

Sans réponse de votre part à nos différents courriers avant le vendredi 21 mars 2008, nous serons dans l’obligation de mener des actions publiques pour dénoncer certaines pratiques peu scrupuleuses pratiquées dans notre entreprise.

 

Les élus CGT indignés et écœurés

 

 

Pour le syndicat CGT, le secrétaire,

                                                                                              Martial Pain
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13 mars 2008 4 13 /03 /mars /2008 15:37

La cgt  SYNDICAT COOP DE NORMANDIE PICARDIE

           Rue de la Coopérative- BP 276-   76125 GRAND QUEVILLY CEDEX

           Tel/fax : 02 35 69 03 54           @mail : syndicat.cgt.coop@wanadoo.fr -

            Blog : http://cgtcoop.over-blog.com/

 

 

COMMISSION PARITAIRE NATIONALE DU 11 MARS 2008

Les effets de la signature de l’accord sur la Grille de Salaires de Novembre 2007 ont déjà marqué les négociations annuelles sur les salaires de 2008 .  

 En effet, La FNCC , a proposé une augmentation des minima de la grille de 1,6 % au 1er juillet 2008, basée sur les prévisions gouvernementale de hausse des prix pour l’année 2008.  

 Puis après une suspension de séance 1.25 % au 1/04/2008 et 1.00% au 1/10/2008, toujours sur les minima de la grille . Pouvant aller jusqu’à 1.50 % + 1 % si les organisations syndicales signent un accord sur cette base .

 Nous ne sommes donc plus dans une logique d’augmentation générale des salaires pour tous, mais de revalorisation des minima de la grille . Ce qui exclurait de fait une grande partie des salariés de toute augmentation des salaires , et pour combien de temps ?

 Les propositions de la FNCC sont inacceptables  et ne correspondent ni à la réalité de la hausse des prix que nous connaissons aujourd’hui, ni aux attentes des salariés en matière d’augmentation du pouvoir d’achat .

 Pour les négociations régionales la Direction s’appuiera sur les recommandations de la FNCC . Il faudra donc s’unir et peut être agir pour obtenir de la Direction  la  revalorisation des rémunérations pour le personnel .

Nous souhaitons une participation active de tous les salariés et nous vous demandons de nous envoyer vos revendications pour cette réunion paritaire qui devrait avoir lieu avant la fin du 1er semestre 2008 .

Par courrier électronique :  syndicat.cgt.coop@orange.fr

Par courrier postal : Syndicat CGT Coop Normandie Picardie Rue de la Coopérative BP 276 – 76125 Grand-Quevilly Cedex

Ensemble mobilisons nous pour faire aboutir vos revendications

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6 mars 2008 4 06 /03 /mars /2008 08:35

Le 19 février 2008.

 

Monsieur le Président Directeur Général,   

                                             

                  Par cette lettre notre syndicat tient à protester suite à l’affaire du Maxicoop de Bihorel, en effet, dans ce dossier, notre syndicat s’était engagé à négocier avec vous ces deux cas, nous pensions qu’il valait mieux trouver une solution à l’amiable, vous aviez mandaté Monsieur   Jean Marie Boidin pour vous représenter, et c’est donc avec lui que nous avons négocié.

 

Nous nous sommes entendus sur des indemnisations allant de 11.000E pour une personne et 7.000E pour la seconde. Monsieur Boidin nous avait affirmé que la direction saurait prendre ses responsabilités à hauteur des fautes commises et nous lui avons fait confiance.

Dans cette négociation, outre les indemnités, la reconnaissance des erreurs et des infractions au code du travail , Monsieur Boidin a admis qu’il y avait eu dans cette affaire des dérapages qui n’étaient pas normaux,

 

Nous estimons, vu les fautes très graves qui avaient été commises  par le chef de magasin, faux, usage de faux, travail dissimulé, changement des horaires sans respect du code du travail, la non redistribution des doubles de feuilles de congés etc… que de tels actes ne pouvaient rester impunis.

 

Hors, aucune mesure, aucune sanction n’a été prise à l’encontre du responsable de ses fautes, Monsieur Boidin n’a pas tenu sa parole, ce n’est pas une simple lettre rappelant les bonnes manières dans le management des Maxicoop qui fera changé l’attitude de cette personne, elle pourra donc continuer à piétiner le code du travail et faire n’importe quoi dans son magasin.

 

Maintenant Monsieur Boidin minimise les faits, alors pourquoi avoir payé  18.000E,  si au yeux de la direction cette affaire n’était pas d’une gravité extrême.

 

En laissant de tels agissements impunis, vous encouragez des pratiques illégales et donc vous les cautionnez.

De ce fait, vous nous obligez à rouvrir ce dossier que l’on croyait clos et ainsi vous  nous forcez à nous diriger vers des services compétents pour régler définitivement cette affaire et cela est bien regrettable.

 

Mais c’est vrai, ce n’est pas la première fois qu’un membre de la haute direction s’exprime en disant que si l’on respectait le code du travail , nous ne pourrions plus travailler, alors pourquoi s’étonner !

 

Nous constatons que la justice est rendue différemment dans notre société selon si l’on est cadre ou employé, 18.000E pour cette fois, combien pour la prochaine fois ?

 

Nous ne manquerons pas de vous rappelez dans des dossiers futurs, que si les préjudices n’atteignent pas la somme de 18.000E   pour la société, vous ne pourriez  prendre de sanction envers les coupables.

 

Ce que nous  regrettons dans cette affaire, c’est que nous ne pourrons désormais plus faire confiance à la direction et à la future direction, notre syndicat a été trompé, nous en prenons acte et nous le ferons savoir  à l’ensemble du personnel du groupe.

 

Bien évidemment, nous allons voir avec notre syndicat comment nous allons continuer notre action, car nous estimons que notre devoir est de protéger l’ensemble du  personnel  contre des personnes ayant des  comportements néfastes pour le personnel et la société.

 

Si par malheur cette affaire se retrouvait sur la place publique, vous en porteriez l’entière responsabilité faute de n’avoir pris les bonnes décisions au bon moment, notre syndicat ne restera pas silencieux et fera tout ce qui est en son pouvoir pour combattre les injustices dans notre société, à vous de prendre la décision qui s’impose, vu que d’autres n’ont pas su la prendre.

 

Pour le syndicat CGT, le secrétaire du syndicat.

 

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          Martial Pain

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