Monsieur Gérard Thibous
Président Directeur Général
Le Grand Quevilly le 12 mars 2008
Monsieur le Président Directeur Général,
Par cette lettre notre syndicat tient à vous faire part de son indignation devant les méthodes employées une nouvelle fois au Maxicoop de Bihorel .
Sur les conseils de son chef de magasin, Monsieur Barbay Joël chef de rayon fruits et légumes depuis le 1er septembre 2005, a fait une demande de reconnaissance de travailleur handicapé à la MDPH . Ce dernier a été reconnu travailleur handicapé le 4 septembre 2007 .
Toujours sur les conseils de Monsieur Carpentier et cette fois de Monsieur Bataille, Monsieur Barbay a fait une demande de changement de poste au Médecin du Travail le 26 octobre 2007.
Le 29 novembre 2007, Monsieur Barbay Joël a été convoqué par le Médecin du travail, il a été déclaré « apte excluant le port de charges avec aide à la manutention » . Nouvelle convocation le 4 décembre 2007, avis du Médecin « Inaptitude définitive à la reprise du poste de chef de rayon ».
Or, depuis son entrée dans la société, la médecine du travail n’avait pas trouvé à redire sur les différents postes de travail de monsieur Barbay.
Nous trouvons scandaleuses et inhumaines les méthodes qui consistent à demander au salarié de se faire reconnaître travailleur handicapé, pour mieux le licencier. N’y aurait-il pas quelqu’un d’autre à placer ?
Cela fait une page peu glorieuse de plus dans le dossier Bihorel, une fois de plus l’intolérable a été atteint dans ce magasin . Nous nous posons la question de savoir jusqu’à quand vous laisserez de tels agissements impunis dans ce Maxicoop.
La honte aux Coopérateurs de Normandie Picardie, hier, 11 mars 2008, les partenaires sociaux des différentes sociétés coopératives étaient convoqués à Paris par la FNCC pour une CPNE( Commission Paritaire Nationale de l’Emploi ).
Dans l’ordre du jour de cette réunion, la FNCC proposait aux partenaires sociaux un accord de branche pour l’emploi des personnes handicapées ! Cherchez l’erreur !
Notre syndicat a dénoncé en séance les agissements de notre direction qui licencie sans scrupule les travailleurs handicapés dans notre société
Vous n’avez pas répondu à notre courrier du 19 février 2008 concernant les infractions au code du travail perpétrées au Maxicoop de Bihorel, ce silence prouve que vous autorisez en tout état de cause ces infractions et donc vous engagez votre responsabilité sur ces faits.
Sans réponse de votre part à nos différents courriers avant le vendredi 21 mars 2008, nous serons dans l’obligation de mener des actions publiques pour dénoncer certaines pratiques peu scrupuleuses pratiquées dans notre entreprise.
Les élus CGT indignés et écœurés
Pour le syndicat CGT, le secrétaire,
Martial Paincommenter cet article …