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Présentation

  • : L'Informations aux salariés
  • : syndicat cgt des Coop de Normandie Picardie
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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 13:11



Début de la réunion à 14h et remise en séance du projet de classification 2/V4. 

D SAGIT : Cette réunion sera divisée en deux parties, en premier lieu, on abordera l’adaptation des classifications, les deux  syndicats m’ont adressé leur demande et l’on en tiendra compte.


Une réunion de travail a eu lieu le 8 octobre 2009 sur l’organisation du Mutant, ce sera l’objet de la deuxième partie de la  réunion. De 14h15 à 15h10, ce dernier présente le nouveau projet et commente les modifications apportées par  rapport au projet précédent.


M  PAIN : Dans notre courrier du 23 juillet 2009, nous vous demandions l’effectif du personnel par service, afin d’avoir un  image plus précise du nombre de personnes concernées dans cette nouvelle grille de classifications, or vous avez bien   incorporé l’effectif global, mais pas par service, pourquoi ?

D SAGIT : C’est trop difficile à mettre en place, on ne sait pas faire !

P COUVERCHEL : Il y a des problèmes sur le paiement des JRTT non pris en magasins, ce dernier relate le cas de madame GUITTON Marie Jo, dont certains JRTT n’ont pris non pas encore été payés.

D SAGIT : Tous les JRTT antérieurs au 31 décembre  2007 ont été réglés. Pour les autres, ils y a eu des problèmes informatiques liés à un changement de la réglementation. Tous les salariés qui ne demandent pas le paiement de  leur JRTT non pris les perdent.

M  PAIN :  Ce n’est pas légal de ne pas payer les JRTT non pris !

M BOIDIN : Pour les JRTT 2008, le paiement sera effectué en novembre 2009, monsieur David SAGIT s’y  engage !

D SAGIT : Présentation du projet de document  sur la nouvelle organisation dans les magasins LE MUTANT de 15h15 à 17h.

P COUVERCHEL : Suite à la consultation par téléphone de 130 responsables de  Mutant, nous avons constaté une démobilisation de la hiérarchie dans les magasins , un manque de confiance  vis à vis des superviseurs  et de la direction générale. Le syndicat FO est prêt à négocier, mais ce ne sera pas gratuit, on veut se couvrir par rapport à nos adhérents. C’est fini le superviseur qui vient juste  fumer sa clope et boire son café.

M PAIN :  Nous  effectuons de nombreuses visites de CHSCT magasins avec monsieur Reynald DENNIS et nous avons constaté également depuis pas mal de temps que le moral était en baisse dans beaucoup de magasins, autant pour le personnel, que l’encadrement : Une diminution des heures travaillées, fait supporter au personnel restant une surcharge de travail qui pèse sur le moral des salariés. La chasse à la moindre erreur, suivie de courrier afin de monter un dossier pour supprimer du personnel se multiplie. De telles méthodes détériore le moral des salariés et il ne faut plus s’étonner de voir ces personnes en arrêt de travail pour dépression ou longue maladie. 

M BOIDIN : Nous tiendrons compte de vos différentes remarques.

M LOSTE : Aucune instruction n’a été donnée pour supprimer du personnel, je n’envoie pas les superviseurs pour faire la chasse aux sorcières, depuis neuf mois, on vit une période difficile  et effectivement j’ai demandé de serrer sur les heures.

M BOIDIN : Aujourd’hui la situation économique est critique, il faut se serrer les coudes et ce dossier est un moyen de redonner confiance au personnel, on va injecter 300 à 400.000€ dans le secteur de la vente et il est important que notre proposition arrive à terme.

P COUVERCHEL : Il y a certaines personnes qui doivent arrêter de prendre les gens pour des imbéciles, Savin je vais lui dire quelques mots, ils sont zéros, on voit des gens qui ont des postes importants et qui veulent faire des restrictions, on voit le service qualité, ils sont 1,2,3…personnes !

M BOIDIN :  Je leur transmettrai.

M PAIN :  Nous allons contacter la totalité des magasins par courrier au sujet de la classification, nous tiendrons compte de leurs remarques et suggestions pour la prochaine réunion du 20 novembre 2009, mais pour l’instant les propositions de la direction restent très insuffisantes et nous constatons après une simulation faite avec les chiffres donnés à la réunion  le 8 octobre par la direction,  qu’en cumul sur douze mois la grande majorité des chefs de magasins  seraient largement perdant financièrement.

M BOIDIN :   Si nous n’arrivons pas à un accord, ce sera encore pire pour tout le monde, nous avons travaillé avec les superviseurs et les chefs de régions, nous allons entrer dans la négociation sachant que la marge de manœuvre est faible. On a assis une proposition cohérente.

M PAIN :  Attendez monsieur Boidin, on ne va tout de même pas leur tirer une balle dans le pieds parce que vous voulez à tout pris que l’on signe cet accord sur les classifications !

M BOIDIN :   Je veux qu’on aille à la réussite, vous avez fait des propositions, allons à la négociation. On va jouer franc jeu : La prochaine fois, nous nous mettrons d’accord sur la valorisation et derrière nous travaillerons ensemble sur des simulations, nous prendrons un cas en haut de la fourchette et un cas en bas.

Nous prendrons les engagements nécessaires pour qu’il n’y ait pas un euro de perdu pour personne.

S’il faut mettre en place un maintien de salaire dans des cas particuliers où il y aura perte, nous le ferons !


M BOIDIN :  La gestion des alarmes doit faire l’objet d’une réflexion.

M PAIN :  Il n’y a pas d’avancée pour certaines  catégories : ELS Caissier, Coin Chaud par exemples !

D SAGIT :  ELS Caissier et Coin  Chaud, il n’y a pas d’évolution !

M BOIDIN :  Ils ont un avantage par rapport à la concurrence, la prime d’ancienneté.

M BOIDIN :  L’investissement pour les seconds de magasin est de l’ordre de 221.000€, le fait de ne plus avoir de 3ème mais deux seconds permettra d’adapter cette logique au spécificité des magasins.

Fin de la réunion, prochaine réunion le 20 novembre 2009

Analyse CGT de la réunion du 27 octobre 2009.

 

 

Pour le syndicat CGT, l’accord tel qu’il se présente aujourd’hui est inacceptable, le fait d’augmenter le salaire de base  des chef de magasin à hauteur de 1750€ est largement insuffisant, cela ne comble que partiellement la perte des 0.20% sur le CA et la suppression du CA pour le calcul du paiement du 13ème mois.


Le transfert de la   gestion des coins chauds aux chef de magasin Mutant  est là encore une chose inacceptable.  La direction veut  réduire les charges des coins chauds  en faisant disparaître les agents de maîtrise,  estimant que les chef de Mutant   devront s’occuper de la gestion . S’il est vrai qu’il est indispensable de faire des économies dans ces rayons, elles pourraient commencer par  une meilleure gestion des mises d’office, ce qui remplit les poubelles et pas les tiroirs caisse des coins chauds. Il n’est pas dit que demain, les superviseurs coin chaud ne disparaissent également avec un transfert  de charge sur les  superviseurs Mutant !

Pour qu’aucun chef de magasin ne soient   perdants, il faudrait au moins monter le salaire de base à 2300€, et même à ce niveau, les plus gros magasins seraient perdant au dessus de 400.000€.

Les différentes primes d’objectifs,  sur la démarque et la qualité prévues dans cet accord risquent d’être simplement virtuelles, il n’y a qu’à demander aux chefs boucher de la filiale SOBODIS ! et aux préparateurs PGC !

Dans cette nouvelle classification, la direction  a crée des emplois fourre-tout, elle  ne  définit pas les postes de travail (qui fait quoi), elle refuse également  de reconnaître la pénibilité au travail pour certains postes difficiles, elle ne tient pas compte des nouvelles technologies. 


De plus, les salariés ELS, qui forment la majorité des emplois dans les magasins LE MUTANT n’auront aucune amélioration de leur revenu, et cela aussi est inacceptable, vu la polyvalence demandée à ce poste, la direction ne veux surtout pas  la reconnaître  pour ne pas la payer ! Reprocher à ces derniers de toucher une prime d’ancienneté par rapport à la concurrence est de mauvais goût de la part de la direction, rappelons que ces messieurs de la direction la touchent aussi ‘’la prime d’ancienneté’’ et que pour eux elle n’est pas calculée sur une base SMIC.

Non,  décidément la direction n’a qu’un objectif , faire travailler plus le personnel  tout en réduisant les heures de travail.

L’ouverture des magasins toute la journée sans fermeture le midi, les ouvertures du dimanche matin, des amplitudes horaires semaines à rallonge, tout cela n’est pas pris en compte.



Nous vous demandons de nous faire remonter vos questions et suggestions  au sujet de ces négociations afin que nous puissions en tenir compte pour la prochaine réunion du 20 novembre prochain.



 Simulation sur une proposition de salaire de base à 1900 euros brut.

Il apparaît que même avec 1900 euros de salaire de base cela reste insuffisant pour certains chefs de magasins et notamment tous ceux dont le CA est > à 210 000 euros.

Vous trouverez la simulation sur l'onglet "Utiles" en haut

à gauche de la pages d'accueil du blog.

 
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commentaires

P
<br /> A voir la réponse adressé par le Directeur Général Délégué à tous les responsables de magasins, aux chefs de région et superviseurs, c'est vraiment ce qui s'appelle avoir taper dans le mille. Tant<br /> que les salariés sont tenu à l'écart des négociations qui les concernent, c'est du pain béni pour la direction .<br /> <br /> <br />
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