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24 octobre 2008 5 24 /10 /octobre /2008 06:29
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Prime transport : les députés font le coup de la panne

Certains députés de la majorité jugent inopportun le projet de prime de transport. A une semaine de l'examen du projet de loi, ils ont déposé des amendements visant sa suppression. Les syndicats sont furieux et le Medef satisfait.

La prime transport va-t-elle tomber aux oubliettes ? " Cette possibilité ne peut être exclue après la suppression de cette disposition du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2009, par les députés de la comission des Affaires sociales, mardi 21 octobre ", écrit Challenges.fr.

Les deux volets de la prime transport

" L'aide au transport pour les trajets domicile-travail (...) s'articule en deux volets " précise lepoint.fr. Premier point prévu par le projet de loi : l'extension de la prise en charge obligatoire de 50 % des titres de transport collectifs à l'ensemble du territoire. Deuxième point : la prise en charge facultative des frais d'essence des salariés à hauteur de 200 €.

Privilégier le salaire direct

L'un des députés ayant déposé un amendement réclamant la suppression de cette mesure n'est autre que Pierre Méhaignerie. "Le dispositif proposé ne se justifie pas ou plus, en particulier parce qu'il vaut mieux privilégier le salaire direct et que les prix du pétrole ont baissé ", a affirmé le président de la commission des Affaires sociales. 

De son côté, le député UMP Dominique Tian dénonce " une nouvelle taxe qui frappe l'appareil productif dans un système de crise financière systémique, de récession au sein de l'économie réelle et de poussée de l'inflation qui obère le pouvoir d'achat ". La prime transport pourrait, selon lui, avoir " un impact négatif en matière d'emploi " (lesechos.fr).

Les syndicats en colère

Pour Laurence Laigo, secrétaire nationale de la CFDT, la suppression de la prime transport par la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale est " méprisante " pour les salariés. Cette décision montre que " les députés sont en dehors de la réalité des salariés". Ont-ils oublié, ajoute la syndicaliste, que " l'idée de la prime de transport était aussi de changer les comportements pour inciter au transport en commun ?". Même réaction pour FO.  "C'est une véritable provocation et un mépris pour l'ensemble des salariés français ", a dit hier matin sur France Info Jean-Claude Mailly, en ajoutant :  " Dans une période de crise financière, qui touche également les salariés, la commission des Affaires sociales a pris le choix du Medef ".

Le Medef satisfait

A l'inverse, le Medef soutient la décision de la commission des Affaires sociales. Pour Benoît Roger-Vasselin, président de la commission Relations du travail et politique de l'emploi du Medef, " la prime transport à la charge des entreprises est une erreur économique car elles ne peuvent pas supporter de prélèvement supplémentaires. La priorité doit être une politique économique qui permet la croissance ". Quant à la CGPME, elle déclare qu'il était "paradoxal de prendre des mesures de soutien aux PME... tout en augmentant les charges pesant sur elles ".

Examen du texte la semaine prochaine

Pour que la suppression de la prime transport soit définitive, il faut encore que les deux amendements déposés par les députés soient adoptés en première lecture par l'Assemblée nationale. " Cette décision doit (...) faire l'objet d'un vote en séance publique lors de l'examen la semaine prochaine du projet de loi de financement de la sécurité sociale " (lemonde.fr). De son côté, François Fillon a de nouveau déclaré hier matin devant les parlementaires de la majorité sa volonté de mettre en place la prime transport (Europe1.fr).

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21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 06:25

 

Notre syndicat tiendra une réunion


d’ informations


pour  l’ensemble  du  personnel, Cadres,


Agents  de


maîtrise, et employés, du siège et des


entrepôts


le vendredi 24 octobre 2008.



Pour le personnel du matin, réunion de 11h à 12h. salle


du CE.



Pour le personnel de journée et d’après midi de 15h à


16h. salle du CE.

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17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 04:42

 

Par Thierry Lepaon, syndicaliste.

 

Quelle peut être l’utilité de la parole d’un militant syndical dans les débats actuels de la gauche ?

Plus qu’une déception, les élections françaises furent un traumatisme.

Nous nous tromperions cependant lourdement en imputant simplement cette défaite aux divisions de la gauche, aux ambitions individuelles, aux contenus programmatiques, aux décalages entre les pratiques et les évolutions économiques, sociales et culturelles.

Comment a-t-il été possible que le candidat de la droite soit élu en captant l’espoir et en s’emparant de la valeur travail ?

De ma place de militant CGT j’essaierai de répondre à une autre face du problème : comment et pourquoi la gauche a-t-elle créé les conditions pour que le candidat des beaux quartiers s’empare de la valeur travail ?

Par-delà l’élection et la politique suivie par la majorité élue, ce sont nos représentations individuelles qui sont ébranlées. Avec quelque exagération, j’allais dire : pourtant, le travail c’est nous. C’est pour faire reconnaître cette réalité que la première confédération syndicale s’est appelée Confédération générale du travail. La gauche a laissé le travail sur le bord du chemin et la droite l’a ramassé. Sur ce terrain ce n’est pas la droite qui a gagné ; c’est la gauche qui a perdu.

 

Depuis plusieurs décennies, elle a jeté un écran de fumée sur les conditions de la production de richesses.

Or ce sont les salariés, par leur travail, qui produisent cette richesse.

Le paiement et la reconnaissance du travail sont le cœur nucléaire du fonctionnement de nos sociétés.

 

L’absence de reconnaissance matérielle et symbolique a progressivement brouillé les pistes.

 

La gauche a été, elle aussi, rendue responsable de la dévalorisation de la valeur travail. Que ce soit juste ou injuste ne modifie pas la perception de cette réalité par les salariés qui, en la matière, attendaient beaucoup de la gauche. Or celle-ci s’est enfermée dans une logique redistributive qui jette un voile sur les circuits de l’argent, sur la production de richesse et les véritables producteurs de la richesse : les salariés eux-mêmes. Cette logique intervient de plus dans un contexte où cette redistribution est proportionnellement en diminution à cause des exonérations ou des baisses de cotisations et d’impôts.

 

La question du salaire est centrale. C’est la contrepartie du travail et les salariés veulent vivre dignement de leur travail. Mettre en place la prime pour l’emploi c’est admettre que certains salaires ne suffisent pas pour vivre. Le revenu de solidarité active, lorsqu’il vient en complément du SMIC, crée non seulement un effet d’aubaine pour les employeurs et une trappe à bas salaires, mais encore rend dépendant le salarié de la générosité de la collectivité. Ces mesures peuvent être individuellement indispensables pour les familles concernées mais collectivement leurs effets sont pervers et quelques fois désastreux au niveau économique, social et psychologique.

 

Tous ces mécanismes dévalorisent le travail. Le rôle du politique est d’inverser la tendance pour que chaque salarié puisse vivre des fruits de celui-ci et participer, par l’impôt direct et à la mesure de ses capacités contributives, au bon fonctionnement de la nation.

 

La CGT a l’ambition de construire avec les salariés une reconnaissance des qualifications et du travail à partir d’un salaire minimum de 1 600 euros pour une première embauche d’un jeune sorti sans diplôme de l’école obligatoire. (Précisons que nous parlons toujours en salaire brut.)  Nous entendons donner une visibilité à la vie de chaque salarié afin qu’il puisse se projeter dans l’avenir. Nous voulons mettre de la continuité dans la vie professionnelle là où actuellement les ajustements se font par les licenciements. 

 

En effet, pour s’arracher aux mécanismes d’une redistribution paternaliste par les Églises, les oeuvres charitables ou les patrons, les salariés, il y a environ un siècle, se sont assurés collectivement par le système des cotisations librement consenties sur leurs salaires et la richesse produite dans leurs entreprises. Ils s’assurent solidairement durant les périodes de chômage, contre les risques de la maladie, pour leur retraite, pour la maternité.

 

Exonérer de cotisations c’est dévaloriser le travail car les cotisations font partie du salaire. La fiscalisation d’une large partie des cotisations peut s’analyser comme un formidable transfert vers les contribuables des cotisations patronales.

 

Les contribuables payent une partie du salaire !

De plus, elle dépossède les salariés de la gestion de ces fonds qui proviennent de la richesse qu’ils produisent.

La confusion devient ainsi totale entre ce qui relève du régime assuranciel librement mis en place par les salariés et ce qui relève de la responsabilité de l’État, d’une redistribution soumise aux aléas du politique.

 

L’inextricable enchevêtrement et partage des responsabilités entre les différents échelons territoriaux ajoute à la confusion. Pour adapter les territoires, pour accompagner les politiques des grands groupes, la politique sociale a été confiée aux départements et la coordination de la formation professionnelle aux régions. Ces dernières peuvent jouer un rôle important pour résister et élever le niveau de conscience afin de ne pas simplement utiliser la formation professionnelle pour réparer les échecs de la formation initiale et accompagner les restructurations mais pour élever les qualifications, défendre le service public de formation et se donner les moyens humains du développement économique en région.

 

Ce n’est donc pas de moins mais de plus de politique dont nous avons besoin. Au contraire d’une culture du renoncement et de l’accompagnement, nous devons redonner une dimension politique aux actes économiques. Cette interrogation sur la gauche réclame donc des réponses idéologiques, théoriques et pratiques pour redonner du sens aux mots et aux choses.

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16 octobre 2008 4 16 /10 /octobre /2008 11:53
Les signes d’un « ralentissement » des intentions d’embauches de cadres « se confirment », juge l’Apec, l’association pour l’emploi des cadres, dans une note publiée mercredi. « Globalement, les intentions de recrutement des entreprises pour le dernier trimestre 2008 marquent un fléchissement, pour le deuxième trimestre consécutif », a commenté le président de l'association, Gabriel Artero (CFE-CGC). Sur un an, la proportion d’entreprises ayant embauché est même en « léger recul », a indiqué l’Apec.
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6 octobre 2008 1 06 /10 /octobre /2008 15:47

Tous secteurs et filiales, Chers Collègues,


Depuis le 26 mai 2008, notre syndicat ne peut plus  adresser de  message électronique dans les magasins, alors que nous utilisions régulièrement ce moyen pour vous tenir informer sur notre activité syndicale .


La raison en est simple, par courrier du 30 mai 2008, la direction nous informe que l’envoi d’un message électronique par le Comité d’Etablissement de Picardie aurait provoqué un dysfonctionnement  dans le système informatique de l’entreprise sur le secteur de Picardie .


La direction nous demande de ne plus utiliser la messagerie électronique avant qu’une négociation ait lieu avec les organisations syndicales .


Nous répondons le 10 juin et nous intervenons au Comité Central d’Entreprise, la direction s’engage à nous réunir  en septembre 2008 .


Nous respectons donc cette directive et ne passons aucun message .


Mais le 18 août, nous avons besoin d’envoyer des documents pour le Comité d’Hygiène Sécurité et Condition de Travail (CHS-CT) à un de nos collègue en magasin .  Et nous nous apercevons à ce moment, que sans aucune concertation avec les partenaires sociaux, la direction nous a bloqué notre adresse mail .


C’est une atteinte grave à nos Libertés. et nous voyons bien là une volonté de la part de la direction d’empêcher la cgt de s’exprimer dans l’entreprise.

Par de telle méthode, la dictature s’installe, et cela ne pourra apporter que des conflits et un mauvais climat dans notre société, cela promet pour l ‘avenir !


Nous sommes obligés de constater que ces évènements interviennent juste après la mobilisation des salariés pour la Commission Paritaire Régionale du 21 mai, qui avait conduit la direction à négocier sous la pression, d’accorder une augmentation des salaires de 3% au 1er juin ,de 0,30 % au 1er octobre et un engagement de négocier à la fin de l’année si l’indice INSSE de l’augmentation des prix  dépassait les 3,6% .


Il est clair que la direction ne veut plus se trouver dans cette situation,

et pour cela nous coupe la communication .


Notre syndicat a demandé l’ouverture de négociation à ce sujet pour revenir à une situation normale, mais le moins que l’on puisse dire c’est que la direction  fait traîner les choses. 


Aussi nous vous proposons pour ceux qui souhaitent régulièrement recevoir des informations de notre syndicat de nous envoyer votre adresse mail personnelle à : syndicat.cgt.coop@orange.fr

Vous pouvez consulter notre blog : http://cgtcoop.over-blog.com/ et vous abonner à la NewsLetter, ce qui vous permettras d’être informé à chaque fois que notre blog est mis à jour .


Si vous ne disposer pas d’informatique, vous pouvez nous communiquer votre adresse à :

Syndicat CGT Coop Normandie Picardie, rue de la Coopérative 76 125 Grand-Quevilly Cedex,

nous vous enverrons les messages par le courrier postal .


Info : le 15 octobre 2008 Réunion à la FNCC pour négociation sur :

Maintien dans l’emploi des personnes  handicapées.

Négociations nationales sur les salaires.


La CGT le 6 Octobre 2008

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24 septembre 2008 3 24 /09 /septembre /2008 13:32
Nous vous informons que depuis les manifestations concernant le maintien de la prime d'ancienneté et l'augmentation des salaires qui ont d'ailleurs portées leurs fruits,  la direction à instalé un filtre pour interdire à la cgt l'envoi de mail vers le personnel des magasins.


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23 juillet 2008 3 23 /07 /juillet /2008 09:03
Monsieur Lenoir Daniel Directeur des Ressources Humaines
Groupe Coop Normandie Picardie
Grand Quevilly,

le 23 juillet 2008 Monsieur le Directeur des Ressources Humaines, Suite à la réunion des délégués du personnel de ce jour, vous avez annoncé les heures de grève du mois de juin 2008 effectuées aux entrepôts, or il apparaît que les heures de monsieur Martial Pain n’ont pas été décomptées. En effet mes feuilles de délégations étant remplies et données au responsable de service la semaine précédente, ne sachant pas à l’avance si du personnel allait faire grève, ma feuille du 17 juin 2007 était en délégation. Je vous demande donc pour des raisons d’équités de retenir sur mon salaire d’août 2008 2h50 de grève du 17 juin 2008. Veuillez agréer, Monsieur le Directeur des Ressources Humaines, nos salutations distinguées.



Le secrétaire du syndicat CGT Martial Pain
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15 juillet 2008 2 15 /07 /juillet /2008 13:54
Le projet de loi dans sa partie « temps de travail » n’a plus rien à voir avec le texte de la position commune. Il revient à permettre, par simple accord d’entreprise, parfois même par simple accord employeur-salarié, de fixer sans restrictions la durée du travail, avec des conséquences directes en termes de salaire.

• Dépassement du contingent annuel d’heures supplémentaires

Il deviendra possible de dépasser le contingent annuel d’heures supplémentaires fixé par la loi (à 220 heures maxi) ou l’accord de branche, sans autorisation de l’inspection du travail, par simple accord d’entreprise représentant 30 % des salariés. Exit les conditions d’expérimentation et de majorité absolue prévues par la position commune, le projet de loi généralise les possibilités de déroger par simple accord d’entreprise, même nettement minoritaire.

Mais surtout, toute référence dans la loi à un repos compensateur obligatoire, en cas de dépassement du contingent d’heures supplémentaires, disparaîtra, les modalités de ce repos étant renvoyées à la négociation de branche ou même d’entreprise.
Une telle mesure n’a rien à voir avec un prétendu assouplissement des 35 heures : les repos compensateurs, pour la première fois mis en place sous un gouvernement de droite en 1977, sont des mesures de protection de la santé et de la sécurité des travailleurs. Ils se sont multipliés à mesure qu’on a autorisé divers aménagements du temps de travail, notamment les modulations et les annualisations, et en constituaient la contrepartie obligatoire dans le but de protéger la santé des salariés. La droite ouvre la voie à une remise en cause ce pilier du droit social par simple accord d’entreprise, même minoritaire.

• Généralisation et déréglementation des conventions de forfait

- Les forfaits annuels en heures ne seront plus réservés aux cadres et aux salariés itinérants, mais ouverts à l’ensemble des salariés qui disposent d’une autonomie dans l’organisation de leur emploi du temps. (La précédente version du projet de loi allait jusqu’à ouvrir cette possibilité à tous les salariés, sans distinction.)
L’accord prévoyant le forfait-heures peut toujours prévoir des durées de travail plus longues que les durées maximales normalement fixées par la loi (48 heures hebdomadaires), et le principe même du contingent annuel d’heures supplémentaires n’est pas applicable à ces salariés. Ainsi, des salariés qui ne sont même pas cadres pourront à l’avenir être obligés en pratique d’effectuer jusqu’à 417 heures supplémentaires par an, sans aucun repos compensateur, seules les règles en matière de repos quotidien et hebdomadaire demeurant applicables.

- Les forfaits annuels en jours resteront réservés aux cadres autonomes et aux salariés dont la durée de travail ne peut être prédéterminée, et soumis à une convention de branche ou un accord d’entreprise fixant la durée annuelle de travail, dans la limité de 218 jours. Mais désormais, en l’absence d’accord, ce sera l’employeur, qui pourra fixer librement le nombre de jours travaillés, lequel pourra dépasser 218 jours. En l’état du projet de loi, on passera ainsi de 218 à 282 jours, la seule limite applicable étant constituée des 52 dimanche et des 30 jours ouvrables de congés payés, outre le 1er mai.
Le projet de loi permettra donc à un employeur de faire travailler les salariés soumis au forfait-jours jusqu’à 282 jours par an, avec une moyenne hebdomadaire pouvant aller jusqu’à 80 heures.
Enfin, le salarié « volontaire » pourra même être amené à travailler au-delà de la durée annuelle fixée par l’employeur, ou à renoncer à une partie de ses jours de repos, moyennant une majoration de salaire de 10 %.
Rappelons que le Conseil de l’Europe a déjà considéré que le forfait-jours français était contraire à la charte sociale européenne. Que dire dès lors d’une nouvelle extension de ces forfaits !

• Unification par le bas des dispositifs d’aménagement du temps de travail

Les dispositifs d’aménagement du temps de travail (modulation, annualisation, temps partiel modulé, travail par cycles etc.) seront unifiés.

En outre, l’employeur pourra désormais, par simple décision unilatérale, organiser le temps de travail en continu sur plusieurs semaines, sans qu’il soit nécessaire de recourir à un accord. Rien ne l’empêchera alors de retenir la limite haute de 48 heures de travail sur ces semaines, auquel cas les salariés concernés n’auront plus droit à aucune heure supplémentaire. On permet ainsi d’imposer aux salariés de « travailler plus pour gagner moins ».

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15 mai 2008 4 15 /05 /mai /2008 14:43


                                       Le 05 mai 2008.

 

                                                                                        Monsieur Gérard  Thibous

                                                                                        Président Directeur Général

                                                                                        Coopérateurs de Normandie Picardie

 

Monsieur le Président Directeur Général,

 

Notre syndicat CGT tient à répondre à votre courrier du 21 avril 2008. Dans ce courrier  adressé personnellement à monsieur Pain, vous avez tendance à oublier que ce dernier est secrétaire du syndicat CGT des Coopérateurs de Normandie Picardie, et c’est à ce titre qu’il vous adresse tous les courriers que vous pouvez recevoir de notre syndicat.

 

Pour la petite histoire, nous vous informons que l’idée du rassemblement du personnel le jour de la réunion paritaire émane du syndicat FO qui a lancé cette idée le jour de la dernière réunion du personnel. Il faut avoir le courage de ses actes et de ses paroles !

 

Pour une fois l’idée nous a paru bonne et nous avons décidé avec le personnel de la suivre.

Ce même jour notre syndicat a proposé de faire signer une pétition à l’ensemble du personnel, ce que nous avons fait.

 

Pour vos remarques, la confiance que vous nous portez est réciproque, nous avons autant confiance en vous que vous      avez confiance en nous.

 

Pour ce qui est du manque de confiance en nous même, nous ne vous demandons pas de penser à notre place, vous vous rendrez compte par vous même le jour de la paritaire de la  motivation du personnel.

 

Nous vous rappelons que le fondement du syndicalisme est le rassemblement du personnel.

 

 

Pour ce qui est du harcèlement à l’égard de la direction, nous pensons que vous confondez les mots revendication et harcèlement.

Le droit de grève n’est pas encore considéré dans le code du travail comme du harcèlement.

 

Il y a longtemps que vous considérez notre syndicat comme un adversaire social et non comme un partenaire social, mais rassurez vous cela nous convient parfaitement, le syndicat CGT n’a jamais été un syndicat d’accompagnement patronal.

Nous connaissons depuis de nombreuses années les préférences syndicales de la direction.

 

Pourquoi avez vous envoyé un double du courrier à monsieur Couverchel, quel intérêt ?

 

Pour finir, vous avez raison de vous inquiéter, car le personnel est déterminé à faire quelque chose pour obtenir une augmentation sérieuse des salaires le 21 mai 2008.

 

Pour l’affaire de Bihorel, notre syndicat est le seul  décideur pour son droit de réserve, vos représentant à la négociation n’ayant pas tenu parole, notre droit de réserve a été automatiquement levé.

 

Recevez Monsieur le Président Directeur Général, nos sincères salutations syndicales.

 

Pour le syndicat CGT, le secrétaire du syndicat.

 

                                                                             Martial Pain

 

 





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5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 14:07
AUGMENTATION DES SALAIRES

Comme les salariés des entrepôts et du siége l’ont souhaité lors de la dernière réunion du personnel la mobilisation est maintenue devant le restaurant d’entreprise pour la réunion paritaire du 21 mai 2008 à 14 heures. Cette réunion fixera notamment l’augmentation générale des salaires pour le personnel des entrepôts, du siége et des magasins.

Pour le personnel des magasins qui veulent montrer leur mécontentement il vous sera possible comme vous nous l’avez demandé de mener une action personnalisé au niveau de votre magasin (Arrêt de travail, rassemblement du personnel..) ou encore de rejoindre le personnel du siége.

Nous tenons à remercier le personnel du siége, des entrepôts et des magasins qui nous ont déjà retournés les pétitions. La mobilisation générale est a l’ordre du jour le 21 mai 2008. l’union fait la force.
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