Introduction
Fin 2000 un comité de crise à était mis en place dans notre coopérative afin de travailler en relation avec le comité qui siege a la FCD (Fédération du Commerce et de la Distribution) et d'assurer le respect de nos consommateurs.
En 2006 le nombre de pays contaminés est passés à 55 contre 45 l'année précédente.Ainsi l'égypte à du déplorer plusieurs cas en mars 2006.
Le virus H5N1 ne concerne jusqu'a aujourd'hui à grande échelle que les volatiles,mais il y a eu déja plusieurs cas de contamination de l'homme par l'animal (244 et 143 décés) ainsi que 7 cas de contamination inter-humaine.
En effet le virus H5N1 à la faculté de muter et donc de s'humaniser,ce qui lui permettrait de pouvoir se transmettre de l'homme à l'homme comme ce fut déja le cas en turquie.
Le virus hautement pathogène H5N1 a été identifié pour la première fois en Chine, en 1996, sur une oie d'élevage.
Un an plus tard, le premier cas de transmission de l'animal à l'homme était enregistré à Hong Kong. Six personnes en sont mortes.
La maladie a refait surface en décembre 2003 en Asie du Sud-Est, entraînant le décès de plus 130 personnes à ce jour.
A fin 2005, la vague de grippe aviaire a atteint l'est de l'Europe, propagée semble-t-il par les oiseaux migrateurs, puis a gagné l'Afrique, avant d'apparaître en France, en Allemagne, en Italie, en Autriche et en Suisse.
L'Organisation Mondiale de la Santé a ouvert une enquête pour déterminer si le virus s'est propagé au-delà de ce possible foyer humain, qui serait un des plus larges jamais documentés.
Le retour du H5N1
Après avoir presque totalement disparu des médias pendant la période estivale, la préoccupation vis à vis du H5N1 fait ces derniers jours un timide retour à l’approche des premières migrations de l’automne.
En fait, l’épizootie de grippe aviaire H5N1 s’est poursuivie cet été sur les trois continents impactés, Asie, Europe et Afrique. Selon la FAO, la présence du virus est maintenant confirmée dans 55 pays (contre 45 en avril 2005).
En Asie, de nouveaux foyers ont été régulièrement signalés par l’Indonésie et la Chine et on a relevé dernièrement (fin juillet et août 2006) des résurgences en Thaïlande, au Vietnam, au Cambodge et au Laos.
En Afrique, l’épizootie serait particulièrement active en Côte d’Ivoire et au Nigeria, sachant que les informations restent très imprécises pour de nombreux pays.
Pour l’Europe, ce sont la zone méridionale des Balkans et le Caucase qui représentent les régions à haut risque selon la FAO.
A noter également, la découverte d’un oiseau sauvage contaminé par le H5N1 en Espagne le 7 juillet 2006 et une résurgence en Egypte début septembre 2006.
Le bilan humain s’est encore alourdi ces dernières semaines. Selon le dernier relevé de l’OMS en date du 8 septembre2006 , 143 personnes (sur 244 contaminées) sont mortes en Asie, en Turquie, en Irak, en Azerbaïdjan et en Egypte depuis décembre 2003/janvier 2004 : 48 en Indonésie, 42 au Vietnam, 16 en Thaïlande, 14 en Chine, 6 au Cambodge, 6 en Egypte, 5 en Azerbaïdjan, 4 en Turquie, et 2 en Irak. Il faut préciser qu’il s’agit là de chiffres basés sur des cas officiellement déclarés ; ils sous-estiment donc certainement (mais à quel point ?) la réalité.
Début février 2006, la grippe aviaire a atteint le stade endémique à Hong Kong et – nouvelle très préoccupante - un premier foyer a été identifié (8 février) sur le continent africain, dans un élevage au nord du Nigeria ; dès le surlendemain, la confusion était déjà grande sur le nombre de fermes du nord et du centre du pays déjà touchées : de 4 à 30 selon les sources. Puis simultanément, le virus H5N1 a été identifié chez des cygnes sauvages morts en Italie, Grèce, Bulgarie, Slovénie, Allemagne, Autriche, Hongrie, Croatie, Slovaquie, Georgie, Suède, Danemark ; des foyers ont été confirmés en Afghanistan, Azerbaïdjan, Israël ; et l’Inde a été touchée elle aussi.
En France, un premier cas a été confirmé le 18 février 2006 sur un canard sauvage trouvé mort dans l’Ain quelques jours plus tôt, et un premier élevage a été touché le 25 février 2006 dans le même département.
Avec cette arrivée de l’épizootie en Afrique et en Inde, son développement au Moyen-Orient et, simultanément, la découverte d’oiseaux sauvages contaminés par le virus H5N1 dans plus de 10 pays de la zone Europe, l’emprise de la grippe aviaire s’étendait donc sur trois continents et on pouvait désormais parler de panzootie plutôt que d’épizootie. Bernard Vallat, directeur de l’Organisation mondiale de la santé animale OMSA (ex OIE) avait d’ailleurs estimé dans un entretien publié le 24 février 2006 par Le Monde que « L’épizootie peut maintenant diffuser à l’échelon mondial » (y compris sur le continent américain) et que « Le virus est désormais présent en Afrique et, de ce point de vue, nous nous installons dans la durée ».
Les mois suivants n’ont pas été plus calmes. En mai et juin 2006, l’extension de l’épizootie a été particulièrement spectaculaire dans plusieurs pays, notamment en Roumanie et en Indonésie.
Une mobilisation indispensable, y compris pour les entreprises
Quoi qu’il en soit des prévisions de pandémie de grippe humaine à partir du virus aviaire H5N1, il est évident qu’il faut aujourd’hui se préparer à cette éventualité. Ceci est vrai naturellement pour les gouvernements et les administrations. Ce l’est également pour les entreprises, comme vient de le rappeler le 1er septembre 2006 le délégué interministériel à la lutte contre la grippe aviaire, Didier Houssin ;
c'est pourquoi, une fiche pratique de recommandations (fiche G1) vient d’ailleurs d’être adjointe au plan gouvernemental (site www.grippeaviaire.gouv).
En pratique, il est fortement conseillé aux entreprises d’adopter une veille active sur le sujet et d’établir des plans d’anticipation définissant ce que pourraient être leur organisation et leurs stratégies d’actions face à la crise grippe aviaire. En effet, il y a lieu d’anticiper non seulement le cas de survenue d’une pandémie mondiale à terme, mais aussi plusieurs scénarios de crise « intermédiaires » pouvant se réaliser, tant à l’étranger qu’en France, dans les mois qui viennent suite à des situations.