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12 septembre 2006 2 12 /09 /septembre /2006 10:48
Compte rendue de la réunion du 12 septembre 2005 sur la grippe aviaire qui s'est tenue au Géant de Grand-Quevilly



Introduction


Fin 2000 un comité de crise à était mis en place dans notre coopérative afin de travailler en relation avec le comité qui siege a la FCD (Fédération du Commerce et de la Distribution) et d'assurer le respect de nos consommateurs.

En 2006 le nombre de pays contaminés est passés à 55 contre 45 l'année précédente.Ainsi l'égypte à du déplorer plusieurs cas en mars 2006.

Le virus H5N1 ne concerne jusqu'a aujourd'hui à grande échelle que les volatiles,mais il y a eu déja plusieurs cas de contamination de l'homme par l'animal  (244 et 143 décés)  ainsi que  7 cas de contamination inter-humaine.

En effet le virus H5N1 à la faculté de muter et donc de s'humaniser,ce qui lui permettrait de pouvoir se transmettre de l'homme à l'homme comme ce fut déja le cas en turquie.

Historique du H5N1

Le virus hautement pathogène H5N1 a été identifié pour la première fois en Chine, en 1996, sur une oie d'élevage.

Un an plus tard, le premier cas de transmission de l'animal à l'homme était enregistré à Hong Kong. Six personnes en sont mortes.

La maladie a refait surface en décembre 2003 en Asie du Sud-Est, entraînant le décès de plus 130 personnes à ce jour.

A fin 2005, la vague de grippe aviaire a atteint l'est de l'Europe, propagée semble-t-il par les oiseaux migrateurs, puis a gagné l'Afrique, avant d'apparaître en France, en Allemagne, en Italie, en Autriche et en Suisse.


Possible transmission humaine du H5N1
le 24 mai 2006 L'OMS a jugé possible que le virus H5N1 de la grippe aviaire ait été transmis directement entre les membres d'une famille de huit personnes en Indonésie, sans passer par l'intermédiaire d'un volatile.

L'Organisation Mondiale de la Santé a ouvert une enquête pour déterminer si le virus s'est propagé au-delà de ce possible foyer humain, qui serait un des plus larges jamais documentés.

le fait le plus marquant de ces derniers mois est certainement l’annonce par l’OMS, le 23 juin, qu’un premier cas de transmission inter-humaine du virus H5N1, avec apparition de la maladie, avait été formellement confirmé par des tests de laboratoire. Il s’agit du « cluster » qui s’est produit en mai dans une famille indonésienne du district de Karo (nord de Sumatra) et a compté 7 morts. C’est une mère de famille, infectée par des volailles malades, qui a contaminé par sa toux plusieurs membres de la famille vivant dans la même pièce ; puis un de ces cas « secondaire » a contaminé une huitième personne.

Le retour du H5N1

Après avoir presque totalement disparu des médias pendant la période estivale, la préoccupation vis à vis du H5N1 fait ces derniers jours un timide retour à l’approche des premières migrations de l’automne.

En fait, l’épizootie de grippe aviaire H5N1 s’est poursuivie cet été sur les trois continents impactés, Asie, Europe et Afrique. Selon la FAO, la présence du virus est maintenant confirmée dans 55 pays (contre 45 en avril 2005).

En Asie, de nouveaux foyers ont été régulièrement signalés par l’Indonésie et la Chine et on a relevé dernièrement (fin juillet et août 2006) des résurgences en Thaïlande, au Vietnam, au Cambodge et au Laos.

En Afrique, l’épizootie serait particulièrement active en Côte d’Ivoire et au Nigeria, sachant que les informations restent très imprécises pour de nombreux pays.
Pour l’Europe, ce sont la zone méridionale des Balkans et le Caucase qui représentent les régions à haut risque selon la FAO.
A noter également, la découverte d’un oiseau sauvage contaminé par le H5N1 en Espagne le 7 juillet 2006 et une résurgence en Egypte début septembre 2006.

Le bilan humain s’est encore alourdi ces dernières semaines. Selon le dernier relevé de l’OMS en date du 8 septembre2006 , 143 personnes (sur 244 contaminées) sont mortes en Asie, en Turquie, en Irak, en Azerbaïdjan et en Egypte depuis décembre 2003/janvier 2004 : 48 en Indonésie, 42 au Vietnam, 16 en Thaïlande, 14 en Chine, 6 au Cambodge, 6 en Egypte, 5 en Azerbaïdjan, 4 en Turquie, et 2 en Irak. Il faut préciser qu’il s’agit là de chiffres basés sur des cas officiellement déclarés ; ils sous-estiment donc certainement (mais à quel point ?) la réalité.

Début février 2006, la grippe aviaire a atteint le stade endémique à Hong Kong et – nouvelle très préoccupante - un premier foyer a été identifié (8 février) sur le continent africain, dans un élevage au nord du Nigeria ; dès le surlendemain, la confusion était déjà grande sur le nombre de fermes du nord et du centre du pays déjà touchées : de 4 à 30 selon les sources. Puis simultanément, le virus H5N1 a été identifié chez des cygnes sauvages morts en Italie, Grèce, Bulgarie, Slovénie, Allemagne, Autriche, Hongrie, Croatie, Slovaquie, Georgie, Suède, Danemark ; des foyers ont été confirmés en Afghanistan, Azerbaïdjan, Israël ; et l’Inde a été touchée elle aussi.

En France, un premier cas a été confirmé le 18 février 2006 sur un canard sauvage trouvé mort dans l’Ain quelques jours plus tôt, et un premier élevage a été touché le 25 février 2006 dans le même département.

Avec cette arrivée de l’épizootie en Afrique et en Inde, son développement au Moyen-Orient et, simultanément, la découverte d’oiseaux sauvages contaminés par le virus H5N1 dans plus de 10 pays de la zone Europe, l’emprise de la grippe aviaire s’étendait donc sur trois continents et on pouvait désormais parler de panzootie plutôt que d’épizootie. Bernard Vallat, directeur de l’Organisation mondiale de la santé animale OMSA (ex OIE) avait d’ailleurs estimé dans un entretien publié le 24 février 2006 par Le Monde que « L’épizootie peut maintenant diffuser à l’échelon mondial » (y compris sur le continent américain) et que « Le virus est désormais présent en Afrique et, de ce point de vue, nous nous installons dans la durée ».

Les mois suivants n’ont pas été plus calmes. En mai et juin 2006, l’extension de l’épizootie a été particulièrement spectaculaire dans plusieurs pays, notamment en Roumanie et en Indonésie.

Une mobilisation indispensable, y compris pour les entreprises



Quoi qu’il en soit des prévisions de pandémie de grippe humaine à partir du virus aviaire H5N1, il est évident qu’il faut aujourd’hui se préparer à cette éventualité. Ceci est vrai naturellement pour les gouvernements et les administrations. Ce l’est également pour les entreprises, comme vient de le rappeler le 1er septembre 2006 le délégué interministériel à la lutte contre la grippe aviaire, Didier Houssin ;

c'est pourquoi, une fiche pratique de recommandations (fiche G1) vient d’ailleurs d’être adjointe au plan gouvernemental (site www.grippeaviaire.gouv).

En pratique, il est fortement conseillé aux entreprises d’adopter une veille active sur le sujet et d’établir des plans d’anticipation définissant ce que pourraient être leur organisation et leurs stratégies d’actions face à la crise grippe aviaire. En effet, il y a lieu d’anticiper non seulement le cas de survenue d’une pandémie mondiale à terme, mais aussi plusieurs scénarios de crise « intermédiaires » pouvant se réaliser, tant à l’étranger qu’en France, dans les mois qui viennent  suite à des situations.





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31 août 2006 4 31 /08 /août /2006 16:43

Exemple de fichier Windows Movie Maker 2
Vidéo envoyée par CGTCOOP
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31 août 2006 4 31 /08 /août /2006 16:30
Le Droit individuel à la formation (DIF)
Introduction

Depuis le 7 mai 2005, les salariés peuvent exercer leur Droit Individuel à la Formation. Ce nouveau droit permet de mettre en oeuvre des actions de promotion ou d'acquisition, d'entretien ou de perfectionnement des connaissances ou des actions de qualification (article L. 900-2 et 900-3 du Code du travail) ou encore de prendre en compte les priorités négociées par les partenaires sociaux (article L. 933-2 du Code du travail).

Ce nouveau droit crée par la loi du 4 mai 2004 est opérationnel depuis le 7 mai 2004, à défaut d'accord d'entreprise. Certains accords ayant d'ailleurs anticipé l'entrée en vigueur de ce dispositif permettant une ouverture de droit anticipée sur 2004.

Les principaux points prévus par la loi

Les salariés en CDI

Le droit individuel à la formation est accordé à tout salarié titulaire d'un contrat à durée indéterminée justifiant d'un an d'ancienneté dans l'entreprise (Code du Travail article L. 933-1).

les salariés en CDD

Les salariés en contrat à durée déterminée bénéficient également du DIF au prorata temporis.
Le droit est ouvert à condition que le salarié justifie de 4 mois d'ancienneté sous contrat à durée déterminée dans l'entreprise, consécutifs ou non, sur les 12 derniers mois.
La question de l'appréciation de l'ancienneté n'est pas explicitement réglée par les dispositions de la loi : la problématique de la condition d'ancienneté d'un an incluant ou non les périodes de suspension du contrat de travail n'est aujourd'hui pas tranchée.
Outre ces spécificités applicables aux CDD, les modalités du DIF restent identiques pour l'ensemble des salariés. Précisons que les salariés sous contrat d'apprentissage ou sous contrat de formation en alternance sont exclus de ce dispositif.

Anticipation par accord collectif
 

Cette date d'ouverture du DIF ne vaut que sous réserve d'éventuels accords collectifs ayant anticipé cette date.
Par exemple dans le secteur de la métallurgie (accord du 9 juin 1994) la mise en oeuvre du DIF a été anticipée au 1er janvier 2005, même solution pour la grande distribution (accord du 9 juillet 1994) ou encore dans la presse où les droits sont calculés au 31 décembre de chaque année.

le nombre d'heures

20 H par an en CDI temps plein cumulables sur 6 ans, ce volume doit être proratisé pour les salariés à temps partiel.

De nombreux accords collectifs comme ceux précités, se réfèrent à une date précise pour calculer les droits des salariés (31 décembre dans l'accord sur la Grande distribution .)
Les droits acquis peuvent être cumulés, dans une limite absolue de 120 heures sur 6 ans maximum, néanmoins pour les salariés à temps partiel peu importe le nombre d'années pour le cumul. Ces droits peuvent être revus à la hausse par des accords collectifs.

Obligation d'Information du salarié

Une fois par an, chaque salarié doit être informé par écrit de ses droits acquis au titre du DIF(Code du Travail article L. 933-2).
Il peut s'agir d'un document remis au salarié lors de l'actualisation de ses droits.

Formation relevant de l'initiative du salarié

La mise en oeuvre de l'action de formation relève de l'initiative du salarié(article L. 933-3 du Code du Travail).
La loi ne fixe pas de délai, mais de nombreux accords collectifs exigent le respect d'un délai de préavis.
Le choix de l'action de formation doit être arrêté par écrit. Si la mise en oeuvre dépend du salarié, en pratique, l'accord de l'employeur est indispensable.

Accord de l'employeur

L'employeur dispose d'un mois pour notifier sa réponse à la demande de DIF formulée par le salarié.
L'absence de réponse dans le délai d'un mois valant acceptation de la demande.

Action de formation hors temps de travail

Les actions de formation entrant dans le cadre du DIF se déroulent en principe hors temps de travail et l'employeur doit verser une allocation de formation (Code du Travail L. 933-4).
Cette allocation de formation est égale à 50% de la rémunération nette de référence. Le salaire de référence est calculé en divisant le total des rémunérations nettes versées au salarié sur les 12 derniers mois précédant le début de la formation par le nombre total d'heures rémunérées sur cette même période.

Les frais de formation, de transport ainsi que l'allocation de formation sont à la charge de l'employeur, ce dernier pouvant les imputer sur sa participation au développement de la formation continue .
Des modalités particulières de calcul sont prévues pour les salariés dont la durée de travail est fixée par une convention de forfait en jours.

Le salarié demeure protégé pendant cette période de formation par la législation sociale (accident du travail et maladies professionnelles)

Action de formation pendant le temps de travail

Les heures de formation liées à l'évolution de l'emploi ou l'adaptation au poste de travail réalisées sur le temps de travail ouvrent droit au maintien de la rémunération par l'employeur.

Régime social et fiscal de l'indemnité

L'allocation de formation n'est considérée juridiquement ni comme une rémunération ni comme un revenu de remplacement et se trouve donc exonérée de charges salariales et patronales.

Dépassement de la durée légale ou conventionnelle du travail

Toutefois, sous réserve d'un accord d'entreprise, ou à défaut, d'un accord écrit du salarié, le départ en formation peut conduire le salarié à dépasser la durée légale ou conventionnelle du travail. Les heures correspondant à ce dépassement ne s'imputent pas sur le contingent annuel d'heures supplémentaires, ni sur le volume d'heures complémentaires, ni droit au repos compensateur obligatoire, ni à majoration de salaire dans la limite de 50 heures par an et par salarié. Pour les salariés dont la durée du travail est fixée par une convention de forfait en jours ou en heures sur l'année, les heures correspondant au dépassement ne s'imputent pas sur le forfait, dans la limite de 4% de celui-ci (article L. 932-1 alinéa 2).

Désaccord sur le projet de formation

Si le salarié et l'employeur sont en désaccord sur le choix de l'action de formation durant 2 exercices civils consécutifs, le FONGECIF dont relève l'entreprise peut prendre en charge le financement de l'action de formation à condition que cette dernière corresponde aux actions prioritaires définies par cet organisme.

Départ de l'entreprise

En cas de licenciement, sauf faute grave ou faute lourde le salarié peut utiliser son DIF pendant la période de préavis en demandant à bénéficier d'un bilan de compétences, d'une action de validation des acquis de l'expérience ou de formation. Dans ce cas, l'employeur verse, au salarié, le montant de l'allocation formation correspondant aux heures acquises au titre du DIF et non encore utilisées.
Ceci sous réserve de justifier que l'action a bien été réalisée.

Cette demande doit être faite avant la fin de la période de préavis, à défaut de demande du salarié l'employeur n'a rien à verser.
Malgré le terme employé par la loi, le DIF n'est pas « transférable » lorsque le salarié quitte l'entreprise vers une autre entreprise mais le bénéfice de ce droit est transférable vers l'organisme collecteur notamment pendant la période de préavis (comme indiqué ci-dessus).

Mention obligatoire spécifique dans la lettre de licenciement

L'employeur est tenu d'indiquer dans la lettre de notification de licenciement adressée au salarié ses droits en matière de DIF en précisant notamment la possibilité de demander pendant la période de préavis le bénéfice d'une action de bilan de compétences, de validation des acquis de l'expérience ou de formation.
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31 août 2006 4 31 /08 /août /2006 16:12
Synthèse

Le fait pour tout salarié d'atteindre un certain âge n'entraîne pas la rupture automatique de son contrat de travail. Toute clause contraire est nulle. Cependant, l'employeur ou le salarié peut prendre l'initiative de rompre le contrat : dans le premier cas, il s'agira d'une mise à la retraite, dans le second, d'un départ à la retraite, les conséquences étant différentes, notamment en matière d'indemnisation.

Dans quel cas l'employeur peut-il décider la mise à la retraite d'un salarié ?

La mise à la retraite d'un salarié par l'employeur n'est possible que si l'intéressé a atteint 65 ans, âge à partir duquel il a droit automatiquement à une retraite à taux plein.
Toutefois, par dérogation, une mise à la retraite d'un salarié pouvant bénéficier d'une retraite à taux plein, peut être admise avant 65 ans :
-  si une convention ou un accord collectif étendu conclu avant le 1er janvier 2008 le prévoit et fixe des contreparties en termes d'emploi et de formation professionnelle ;
-  si le salarié bénéficie d'une convention de préretraite progressive, du dispositif de préretraite pour travaux pénibles (CATS) ou de tout autre avantage de préretraite défini avant le 22 août 2003.

Si les conditions de mise à la retraite ne sont pas remplies, la rupture du contrat de travail par l'employeur constitue un licenciement qui doit être motivé par une cause réelle et sérieuse étrangère à l'âge du salarié, lequel ne peut constituer un motif de licenciement.

Mise à la retraite : quelle est la procédure à respecter ?

L'employeur qui décide de mettre un salarié à la retraite doit :
-  accorder le préavis légal auquel il serait tenu en cas de licenciement (ou, s'il est plus favorable, le préavis de mise à la retraite prévu par la convention collective) ;
-  verser une indemnité de mise à la retraite dont le montant est au moins égal à celui de l'indemnité légale de licenciement ou de l'indemnité de départ à la retraite prévue par la convention collective ou le contrat de travail si celle-ci est plus importante que l'indemnité légale de licenciement.
Cette indemnité n'est soumise à cotisation sociale et à imposition fiscale que si elle dépasse un certain plafond.

Comment calculer l'indemnité légale de mise à la retraite ?

Il faut, tout d'abord, déterminer le salaire de référence. C'est le calcul le plus favorable au salarié qui doit être retenu :
-  soit 1/12e de la rémunération brute (salaire, primes, etc. des 12 derniers mois qui précèdent la notification de la mise à la retraite) ;
-  soit 1/3 des 3 derniers mois de rémunération brute précédant la notification ou la fin du contrat de travail, selon le calcul le plus favorable (les primes de caractère annuel ou exceptionnel, versées durant cette période, ne sont alors prises en compte qu'au prorata de la durée de ladite période).

Exemple En cas de prime de fin d'année de 1 000 €, la fraction à retenir dans le calcul moyen sera : 1 000 € X 3 = 250 € 12
Une fois le salaire de référence déterminé, il est divisé par 10 ; le résultat est multiplié par le nombre total d'années d'ancienneté du salarié. Si l'ancienneté excède 10 ans, on ajoute 1/15e du salaire mensuel de référence par année d'ancienneté, au-delà de 10 ans

Le salarié prend l'initiative du départ à la retraite : quelle procédure doit-il respecter ?

Le salarié peut prendre l'initiative de mettre fin à son contrat de travail pour bénéficier de son droit à pension de vieillesse. Il doit en informer l'employeur et respecter un préavis de :
-  1 mois pour les salariés possédant une ancienneté d'au moins 6 mois ;
-  2 mois si le salarié a une ancienneté d'au moins 2 ans.
-  Ou la durée fixée par la convention collective

Quel est le montant de l'indemnité de départ à la retraite ?

Le salarié a droit à l'indemnité de départ en retraite égale à :
-  1/2 mois du salaire de référence après 10 ans d'ancienneté ;
-  1 mois après 15 ans ;
-  1 mois 1/2 après 20 ans ;
-  2 mois après 30 ans d'ancienneté.

Le salaire de référence est le même que dans le cas d'une mise à la retraite par l'employeur.
Toutefois, si elle est plus favorable que l'indemnité légale, c'est l'indemnité conventionnelle qui doit être versée. Certaines conventions collectives prévoient une indemnité de départ à la retraite identique, qu'il s'agisse d'une mise à la retraite par l'employeur ou d'un départ à la retraite à l'initiative du salarié.
Cette indemnité, lorsque le départ volontaire à la retraite ne s'inscrit pas dans un plan de sauvegarde de l'emploi, est assujettie aux cotisations de sécurité sociale comme un salaire.

 


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31 août 2006 4 31 /08 /août /2006 16:06
Synthèse

L'indemnité légale de licenciement constitue le droit minimal du salarié :
-  en contrat à durée indéterminée et licencié pour un motif autre qu'une faute grave ou lourde ;
-  comptant au moins 2 ans d'ancienneté dans l'entreprise à la date de la notification du licenciement.

Son montant varie selon qu'il s'agit d'un licenciement pour motif personnel ou d'un licenciement pour motif économique. Versée à la fin du préavis, que ce dernier soit exécuté ou non, l'indemnité légale de licenciement est calculée :
-  à partir d'un salaire de référence ;
-  en fonction de l'ancienneté du salarié dans l'entreprise, acquise au terme du préavis même si le salarié est dispensé de l'effectuer.

L'indemnité légale ne se cumule pas avec toute indemnité de même nature : indemnité de départ ou de mise à la retraite, indemnité conventionnelle de licenciement...

Comment calculer le salaire de référence ?

Le calcul le plus favorable au salarié doit être retenu :

-  soit 1/12e de la rémunération brute (salaire, primes, etc.) des douze derniers mois qui précèdent la notification du licenciement ;
-  soit 1/3 des 3 derniers mois de rémunération brute précédant la notification du licenciement ou la fin du contrat (les primes de caractère annuel ou exceptionnel, versées durant cette période, ne sont alors prises en compte qu'au prorata de ladite période).

Les indemnités qui correspondent à des remboursements de frais engagés (indemnité de déplacement ou de repas, par exemple) ne sont pas prises en compte.

Si le salaire de l'année ou des 3 derniers mois est nettement inférieur au salaire habituel, c'est ce dernier qu'il faut retenir (le salaire habituel est celui que le salarié aurait perçu en temps normal, en dehors, par exemple, d'une période de chômage partiel ou d'une absence maladie non indemnisée en totalité).

Comment déterminer le montant de l'indemnité ?

Le taux de l'indemnité légale de licenciement pour motif économique est égal au double de celui applicable en cas de licenciement fondé sur un motif personnel.

L'employeur doit verser l'indemnité prévue par la convention collective ou le contrat de travail si elle est plus avantageuse pour le salarié que l'indemnité légale.
 
Indemnité légale de licenciement
Ancienneté du salarié dans l'entreprise
Motif personnel
Motif économique
Entre 2 et 10 ans
1/10 e de mois de salaire par année d'ancienneté
2/10 e de mois de salaire par année d'ancienneté
> 10 ans

1/10 e de mois de salaire par année d'ancienneté

majoré de 1/15 e de mois par année d'ancienneté au-delà de 10 ans

2/10 e de mois de salaire par année d'ancienneté

majoré de 2/15 e de mois par année d'ancienneté au-delà de 10 ans (1)

(1) Les travailleurs intermittents, saisonniers et à domicile bénéficient de cette majoration

Les fractions d'années incomplètes entrent également en ligne de compte.

L'indemnité légale n'est soumise ni aux cotisations sociales (patronales ou salariales), ni à l'impôt sur le revenu.

 

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31 août 2006 4 31 /08 /août /2006 15:56
Pour calculer votre impôt sur le revenu vous pouvez consulter le site suivant :

VIsitez le site http://www2.finances.gouv.fr/calcul_impot/2006/
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31 août 2006 4 31 /08 /août /2006 15:51
Le congé individuel de formation

Le congé individuel de formation permet au salarié de s'absenter de son poste de travail pour suivre la formation de son choix et ce, indépendamment des actions de formation comprises dans le plan de formation dans l'entreprise.

Quels sont les salariés pouvant bénéficier du CIF ?

Pour bénéficier du CIF, le salarié doit justifier d'une ancienneté de 24 mois (36 mois s'il travaille dans une entreprise artisanale de moins de 10 salariés), consécutifs ou non, dont 12 mois dans l'entreprise. Toutefois, cette condition d'ancienneté n'est pas requise lorsque le salarié a changé d'emploi suite à un licenciement pour motif économique, dès lors qu'il n'a pas suivi de stage de formation entre son licenciement et sa nouvelle embauche.

Par contre, il n'existe aucune condition en rapport avec l'effectif de l'entreprise ou la nature du contrat de travail du salarié (CDI, CDD, etc.).

Enfin, il faut savoir que si le salarié a déjà bénéficié d'un CIF, il doit respecter un délai de franchise pour pouvoir en bénéficier à nouveau. Ce délai de franchise dépend de la durée du précédent CIF, sans pouvoir toutefois être inférieure à 6 mois et supérieure à 6 ans.

Comment effectuer sa demande de congé ?

Le salarié qui souhaite bénéficier d'un CIF doit adresser une demande d'autorisation d'absence à son employeur au moins 60 jours avant le début de l'action de formation ou 120 jours avant le début de l'action de formation si celle-ci a une durée de 6 mois minimum continue.

La demande d'autorisation d'absence doit mentionner l'intitulé du stage, sa date de début, sa durée et le nom de l'organisme formateur.

L'employeur peut-il refuser la demande du salarié ?

L'employeur dispose d'un délai de 30 jours suivant la réception de la demande pour répondre au salarié. Si le salarié remplit les conditions requises pour accéder au CIF, l'employeur ne peut le lui refuser.

Par contre, l'employeur a la possibilité, après avoir consulté les représentants du personnel, décider de reporter la demande de CIF s'il estime que le départ du salarié serait préjudiciable à la production et à la bonne marche de l'entreprise. Mais ce report ne peut excéder un délai de 9 mois. En cas de litige, l'inspecteur du travail peut être saisi par l'une ou l'autre des parties et pris pour arbitre.

De même, l'employeur a la possibilité de reporter la demande d'autorisation d'absence du salarié lorsqu'un certain nombre de salariés de l'établissement sont déjà en congé de formation :
- dans les établissements de 200 salariés et plus, le report est possible si 2% du nombre des salariés de l'établissement sont simultanément en congé de formation ;

- dans les établissements de moins de 200 salariés, le report est possible si 2% du nombre des heures de travail effectuées dans l'année par l'ensemble du personnel sont déjà utilisées au titre du congé de formation.

Toutefois, en cas de report, l'employeur doit respecter l'ordre de priorité suivant :
- les demandes présentées pour passer un examen ;

- les demandes déjà présentées mais qui ont été reportées;

- les demande présentées par des salarié dont le stage a été interrompu pour des motifs reconnus valables par l'employeur, après avis des représentants du personnel;

- les demande présentées par les salarié qui ont la plus grande ancienneté dans l'entreprise.

Le salarié en CIF est-il indemnisé ?

L'employeur n'a ni l'obligation d'indemniser le salarié durant le temps de sa formation, ni celle de prendre en charge le coût de la formation elle-même. En effet, le financement des CIF ne relève pas des employeurs mais d'organismes paritaires spécifiques, appelés OPACIFS (notamment les FONGECIF et les OPCA). Pour mener à bien ce financement, les OPACIF perçoivent des cotisations forfaitaires des entreprises occupant régulièrement au moins 10 salariés et éventuellement, des financement complémentaire de l'Etat.

Quelles démarches le salarié doit-il effectuer pour obtenir la prise en charge de son CIF ?
Pour bénéficier de la prise en charge de son CIF, le salarié doit adresser une demande écrite de prise en charge à l'organisme auprès duquel son employeur cotise. En cas d'accord, l'organisme val prendre en charge la rémunération du salarié et éventuellement, le coût de la formation, les frais d'hébergement, les frais de transports, etc.

Selon la formation effectuée par le salarié, l'organisme prend en charge 80% ou 90% de la rémunération habituelle. Toutefois, le salarié peut toujours demander à son employeur de prendre en charge le complément. S'il accepte, l'employeur peut alors déduire les sommes versées de son obligation de financer la formation professionnelle continue.

Toutefois, si la rémunération du salarié est inférieure à deux fois le SMIC, la prise en charge de l'organisme est en principe totale.

A savoir : En pratique, c'est l'employeur qui verse la rémunération du salarié pendant le temps de la formation. Après avoir effectué ce paiement, l'employeur a alors la possibilité de se faire rembourser par l'organisme collecteur.

Référence juridique : Articles L. 931-1 à L. 931-12, L. 942-1, L. 951-1, R. 931-1 à R. 931-9, R. 931-20 à R. 931-22 du code du travail
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31 août 2006 4 31 /08 /août /2006 15:34
Le congé paternité

En vigueur depuis le 1er janvier 2002, le congé paternité bénéficie à tous les pères salariés (mais aussi aux employeurs, aux fonctionnaires, aux salariés ou non-salariés agricoles, aux travailleurs indépendants et aux chômeurs).

Quelle est la durée du congé ?

La durée du congé est de 11 jours pour une naissance unique et de 18 jours pour une naissance multiple (jumeaux, triplés...).

Attention, ces 11 jours sont des jours calendaires, ce qui signifie que tous les jours sont comptabilisés tous les jours du calendrier y compris les samedis, dimanches et jours fériés. La durée du congé de paternité s'ajoute aux trois jours déjà accordés au pères salariés en cas de naissance (C. trav., art. L. 226-1). Ainsi les pères salariés peuvent bénéficier d’un congé total de 14 ou de 21 jours selon le cas (11 jours + 3 jours ou encore 18 jours + 3 jours).

A noter : L'adoption d'un enfant ouvre droit au congé de paternité, à la condition que les deux parents partagent le congé d'adoption en deux périodes, éventuellement simultanées, dont la plus courte ne peut inférieure à 11 jours consécutifs.
Dans ce cas, le congé de paternité allonge le congé d'adoption de 11 jours en cas d'adoption simple et de 18 jours en cas d'adoptions multiples.

A quel moment prendre le congé ?

En principe, le congé de paternité doit être pris :

- soit à la naissance;

- soit dans un délai de quatre mois après la naissance de l'enfant.

Toutefois, dans certaines situations, le congé de paternité peut être reporté au-delà du 4ème mois :

- si l'enfant né est hospitalisé : le report du congé est possible jusqu'à la fin du 4ème mois qui suit la fin de l'hospitalisation.

- si la mère décède suite à l'accouchement : le report du congé est possible jusqu'à la fin du 4ème qui suit la fin du congé de 10,18 ou 22 semaines accordés au père à la naissance de l'enfant en cas de décès de la mère (C. trav., art. L. 226-1-1).

Le congé paternité ne doit pas obligatoirement être pris à la suite du congé légal de 3 jours. Toutefois, le congé paternité de 11 jours (ou 18 jours) ne peut pas être fractionné.

Quelles formalités effectuées pour bénéficier du congé ?
Le salarié doit envoyer à son employeur, au moins un mois avant la date de début de son congé, une lettre recommandée avec accusé de réception pour l'informer qu'il souhaite bénéficier du congé de paternité. Cette lettre doit préciser les dates exactes auxquelles il entend prendre son congé.
L'employeur ne peut ni interdire au salarié de prendre son congé, ni même reporter les dates choisies par le salarié. Toutefois, si la date réelle de l'accouchement est différente de la date estimée par le salarié, le congé paternité ne peut être reportée qu'avec l'accord de l'employeur.

L'employeur doit établir une attestation de salaire qui sera transmise à la Caisse primaire.

Par ailleurs, le salarié doit justifier de la filiation de son enfant en adressant à sa CPAM une photocopie :

- soit de l'acte de naissance de l'enfant ;

- soit du livret de famille actualisé ;

- soit de l'acte de reconnaissance de l'enfant.

Cette photocopie justificative peut également être adressée à la CPAM par l'employeur lui-même en même temps que l'attestation de salaire

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31 août 2006 4 31 /08 /août /2006 15:23
Le congé maternité

A quelles conditions le salarié bénéficie d'un congé maternité ?
Toute salariée enceinte peut bénéficier d'un congé maternité et ce, quelque soit son ancienneté dans l'entreprise. Toutefois, pour bénéficier de ce congé, la salariée doit obligatoirement avertir son employeur du motif de son absence et de la date à laquelle elle entend reprendre son travail. Cette information doit être effectuée par lettre recommandée avec accusé de réception.

A savoir : Si la mère décède, le père peut prendre le congé postnatal dont la mère n'a pas pu bénéficier. Il doit alors avertir son employeur par lettre recommandée avec accusé de réception du motif de son absence et de la date à laquelle il entend reprendre son travail. Le père peut aussi bénéficier des indemnités journalières de maternité, à condition que le décès de la mère soit la conséquence immédiate de l'accouchement

Quelle est la durée du congé maternité ?
La durée du congé de maternité varie en fonction de trois éléments : nombre préalable d'enfants à charge ou nés viables, naissances simples ou multiples, état pathologique ou non.

La durée minimale du congé maternité est de 16 semaines, en général 6 semaines avant et 10 semaines après l’accouchement. La salariée peut prendre un repos moins long mais pour bénéficier des indemnités journalières, elle doit s'arrêter de travailler au moins 8 semaines au total.

Prolonger son congé de maternité : est-ce possible ?


 les naissances multiples. Le congé commence douze semaines avant la date prévue pour la naissance de deux enfants ou vingt-quatre semaine si la salariée attend plus de deux enfants. Il se termine vingt-deux semaines après l’accouchement.

Congé de maternité : à quelle durée ai-je droit ?

La durée du congé de maternité varie en fonction de trois éléments : nombre préalable d'enfants à charge ou nés viables, naissances simples ou multiples, état pathologique ou non.

La durée minimale du congé maternité est de 16 semaines, en général 6 semaines avant et 10 semaines après l’accouchement. La salariée peut prendre un repos moins long mais pour bénéficier des indemnités journalières, elle doit s'arrêter de travailler au moins 8 semaines au total.


Nombre d'enfants déjà
à charge
Nombre de naissances
Durée du congé de maternité
Congé
prénatal
Congé postnatal
Congé
total

Aucun enfant
ou 1 enfant
1 enfant

jumeaux triplés

ou plus
6 semaines

12 semaines

24 semaines
10 semaines

22 semaines

22 semaines
16 semaines

34 semaines

46 semaines
2 enfants
ou plus
1 enfant

jumeaux

triplés ou plus
8 semaines

12 semaines

24 semaines
18 semaines

22 semaines

22 semaines
24 semaines

34 semaines

46 semaines


Le point de départ du congé postnatal est la date effective de l'accouchement.

En cas d'accouchement tardif : Le congé prénatal se trouve prolonger sans que le congé postnatal soit réduit d'autant.

En cas d'accouchement prématurée : Le congé postnatal peut être augmenté de la durée du congé prénatal non pris.

En cas d'état pathologique : Si l'état de santé de la mère le justifie, le médecin peut augmenter la durée du congé dans la limite de 2 semaines pour le congé prénatal et de 4 semaines pour le congé postnatal.

En cas d'hospitalisation de l'enfant : Si l'enfant est resté hospitalisé jusqu'à la fin de la 6ème semaine après l'accouchement, la mère peut reporter à la fin de l'hospitalisation le congé auquel elle peut encore prétendre. Toutefois, ici aussi, la période d'interdiction d'emploi de 8 semaines consécutives devant être respectée, la mère ne peut donc reprendre son travail avant l'expiration de ces 8 semaines en les reportant à la sortie de l'hôpital de l'enfant.

Enfin, lorsque la salariée reprend son travail, si elle continue à allaiter son enfant, elle dispose d'une heure par jour à prendre sur les heures de travail et ceci pendant un an à compter de la naissance. Cette heure n'est pas légalement rémunérée mais beaucoup de conventions collectives le prévoient. Par ailleurs, certaines entreprises prévoient des mesures supplémentaires : pause quotidienne, pause mensuelle, etc.


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17 août 2006 4 17 /08 /août /2006 13:26
LE CONGE SABBATIQUE EST UN DROIT
Il permet au salarié de partir en congé, pour convenances personnelles, sans perdre son emploi.

Il n’est pas rémunéré.

Sa durée est fixée de 6 à 11 mois (auxquels peuvent parfois être accolés les congés payés).

Le salarié qui prévoit d’utiliser le congé sabbatique a intérêt à vérifier qu’il n’existe pas un type de congé mieux adapté à sa situation particulière :

Congé CREATION D’ENTREPRISE

Congé INDIVIDUEL DE FORMATION

Congé PARENTAL D’EDUCATION

La Convention Collective peut éventuellement prévoir des règles plus avantageuses.

CONDITIONS A REMPLIR

à la date du départ

 

Avoir 6 ans, d’activité professionnelle

Avoir une ancienneté de 36 mois consécutifs ou non dans l’entreprise ou dans le groupe

Ne pas avoir bénéficié, dans l’entreprise aux cours des 6 mois précédents :

 

d’un congé sabbatique ou d’un congé pour création d’entreprise

d’un congé de formation égal ou supérieur à 6 mois.

DEMARCHES A EFFECTUER

Le salarié doit informer son employeur

 

3 mois au moins avant la date choisie pour le départ


Par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise en main propre contre décharge. La lettre précise :

 

la date du départ en congé,


la durée du congé.

L’employeur répond au salarié dans les 30 jours par lettre RAR* ou remise en main propre contre décharge.

Il l’informe :

de son accord sur la date de départ
du report du congé
dans les entreprises de moins de 200 salariés, le cas échéant de son refus et du motif de ce refus.

A défaut de réponse dans les 30 jours, son accord est réputé acquis.

*RAR : Recommandé avec accusé de réception.

Le salarié indique dans sa lettre la date de départ envisagée.

 

L’employeur peut différer ce départ

 

Soit

 

dans la limite des 6 mois qui suivent la présentation de la lettre du salarié (9 mois si l’entreprise emploie moins de 200 salariés). C’est pourquoi le salarié peut avoir intérêt à envoyer sa lettre 6 à 9 mois à l’avance selon les cas.

 

Soit

 

pour que le nombre de salariés absents de l’entreprise ne soit pas supérieur à 1,5% de l’effectif en congé sabbatique, 2% de l’effectif au titre des congés sabbatique et création d’entreprise.

 

NB : pour les entreprises de moins de 200 salariés le pourcentage se calcule en jours de travail.

Dans les entreprises de moins de 200 salariés, l’employeur qui estime que le congé est préjudiciable à la production et à la marche de l’entreprise peut refuser le congé après avis du Comité d’Entreprise ou à défaut, des délégués du personnel.

 

L’employeur informe le salarié de son refus motivé par lettre RAR* ou remise contre décharge.

 

Le refus peut être constesté dans les 15 jours devant le Bureau de Jugement du Conseil des Prud’hommes qui statue en référés.

Le congé sabbatique

Le congé sabbatique permet au salarié de réaliser un projet personnel (participation à des activités culturelles, associatives, familiales, etc.) tout en bénéficiant d'un droit à réintégration.

Qui peut bénéficier de ce congé ?

Le salarié peut bénéficier d’un congé sabbatique à condition :
- d’avoir 36 mois d’ancienneté, consécutifs ou non, dans l’entreprise ;

- d’avoir 6 ans d’activité professionnelle ;

- de ne pas avoir bénéficier, dans les 6 années précédant la demande, d’un congé sabbatique, d’un congé pour création d’entreprise ou d’un congé de formation d’au moins 6 mois.

Quelle est la durée du congé ?

Le congé a une durée comprise entre 6 mois et 11 mois. Cette durée est choisie par le salarié au moment de sa demande.

Comment effectuer sa demande ?
Le salarié doit informer son employeur par lettre recommandée avec avis de réception au moins trois mois avant le début du congé. Cette lettre doit mentionner la date de départ et la durée du congé. L’employeur doit répondre au salarié dans les 30 jours suivants la demande. Si l’employeur ne répond pas dans ce délai, le salarié peut considérer que son congé est accepté.

L'employeur peut-il refuser la demande de congé ?
Oui, l’employeur peut différer la demande de congé de manière discrétionnaire :
- dans la limite de 9 mois à compter de la présentation de la demande dans les entreprises de moins de 200 salariés.

- dans la limite de 6 mois à compter de la présentation de la demande dans les entreprises de 200 salariés et plus.

Il peut également refuser la demande de congé pour limiter le nombre d’absences simultanées dans l’entreprise :

- dans les entreprises de moins de 200 salariés, si le nombre de jours d’absences dépasse 2% du nombre total des jours travaillés dans les douze mois précédent le départ en congé ;

- dans les entreprises de 200 salariés et plus, si le pourcentage de salariés absents simultanément dépasse 1,5% de l’effectif.

Par ailleurs, l’employeur peut refuser la demande de congé dans les entreprises de moins de 200 salariés après avis des représentants du personnel, s’il estime que le congé peut avoir des conséquences préjudiciables à la production te à la bonne marche de l’entreprise.

Attention, ce refus doit être motivé et notifié au salarié par lettre recommandée avec avis de réception. Dans les 15 jours suivant la réception de la lettre, le salarié peut contester ce refus devant le bureau de jugement du conseil des prud’hommes.

Quels sont les effets du congé ?

Pendant le congé sabbatique, le contrat de travail est suspendu. Le salarié ne perçoit donc aucune rémunération. Toutefois, le salarié peut financer son congé sabbatique par le biais d'un compte épargne temps. Par ailleurs, le salarié a la possibilité d’exercer une autre activité professionnelle, salariée ou non salariée … à condition de respecter ses obligations de discrétion, de discrétion, de non-concurrence, etc.

Que se passe t-il à la fin du congé ?

A la fin du congé, le salarié n’est pas tenu de prévenir l’employeur de son retour dans l’entreprise. En effet, le salarié bénéficie automatiquement d’un droit à réintégration à son ancien poste ou à un emploi similaire assorti d’une rémunération au moins équivalente. Toutefois, le salarié peut également décider de rompre son contrat de travail, sans préavis ni indemnités.





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